Lubumbashi : Deux civils dont une femme tués et plusieurs autres violées par des bandits non identifiés

Lubumbashi : Deux civils dont une femme tués et plusieurs autres violées par des bandits non identifiés

Deux (2) personnes dont une femme d’une trentaine d’années ont été tuées par les hommes non identifiés la nuit du jeudi au vendredi 28 janvier au quartier Luwoshi dans la commune Annexe à Lubumbashi.

Pleurs et cris de détresse ont été entendus dans les bouches dans cette partie du quartier. Le fait a commencé vers minuit sur l’avenue Foreste au quartier Luwoshi, les malfrats tenant armes à ont fait dans plusieurs maisons emportant des biens, ils ont tué et violé dans l’une de parcelles cibles.

“Dans la nuit d’aujourd’hui on a pas dormi, on a tué un Papa dans sa parcelle et une femme locataire. Pourtant on ne mange même pas bien et des tels événements arrivent encore ? C’est vraiment bizarre”, confie à L’INTERVIEW.CD un jeune homme du quartier Luwoshi.

“On dit toujours le peuple d’abord, où est le peuple d’abord ? Qu’avons-nous fait ?”, s’interroge un motocycliste furieux au lieu du drame.

“Tu veux que je te tue. J’ai dit non. Où est ton mari ? J’ai dit il est au champs, il a la chance si on trouvait un homme, on devrait le tuer; puis il sont sortis. Et ils ont récupéré ma jeunesse sœur, 3 hommes l’ont violée. Puis l’un d’eux nous demande qui voulons-nous qu’on tue dans la maison, j’ai répondu que personne puisque tout le monde est visiteur”, a témoigné une victime.

Ces présumés ont continué leur cavalier dans d’autres maisons du même quartier.

“Venez nous aider, venez les hommes et les femmes sont décédés aujourd’hui [pleure] venez s’il vous plaît nous aider”, a crié une dame du quartier en sanglot assise sur le sol.

Le bourgmestre de la commune Annexe, Rémi Musense est descendu sur le lieu pour consoler les familles victimes et suivre les procédures administratives.

“Il y a deux personnes qui ont été tuées. On est avec l’auditorat militaire qui va autoriser de lever les corps”, a dit le bourgmestre de la Commune Annexe, Rémi Musense.

Les corps des victimes ont été acheminés à la morque de la Ruashi et les jeunes du quartier très en colère dans l’avant midi de la journée, ont été calmés par les éléments de l’auditorat militaire.

Jean-Robert Djema/ L’INTERVIEW.CD