Sud-Kivu : Les frais de scolarité dans les écoles maternelles et secondaires fixés entre 6000 et 150.000 FC, le trimestre

Sud-Kivu : Les frais de scolarité dans les écoles maternelles et secondaires fixés entre 6000 et 150.000 FC, le trimestre

C’est à travers un arrêté provincial, signé en date du 03 octobre et rendu public ce mercredi 5 octobre que le gouverneur du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje Kasi vient de fixer les frais de scolarité des élèves dans les écoles publiques et privées agréées pour l’année scolaire 2022-2023.

Dans ce document exploité par la rédaction de L’INTERVIEW.CD, ces frais sont à percevoir dans les établissements publics d’enseignement maternel, secondaire général, cycle court et humanités.

Cet arrêté fixe le seuil minimum à 6 000 francs congolais et le plafond à 150 000 francs, par trimestre, ceci en tenant compte des réalités de chaque école.

Pour l’enseignement maternel et enseignement de base (7e et 8e), les frais à payer par trimestre varieront entre 6 000 et 100 000 francs.

Pour l’enseignement secondaire général, le seuil minimum est de 6 000 et le plafond à 120 000 FC le trimestre, enseignement technique (commercial et gestion, social, Tourisme, Hôtesse d’Accueil et Secrétariat), 6 000 à 140 000 FC.

Et pour l’enseignement Technique (Agriculture Générale, Vétérinaire, Foresterie, Pêche et Élevage, Technique Industrielle, Électronique, Aviation civile, Nutrition, Pétrochimie, construction, coupe et couture, scientifique et Hôtellerie), les frais à payer par trimestre varieront entre 6 000 et 150 000 francs congolais.

Cet arrêté précise que tous ces frais ne peuvent être fixés qu’en commun accord par les parents et les membres du comité de gestion de l’école en Assemblée Générale et en présence d’un représentant du pouvoir public, conformément aux réalités socioéconomiques du milieu de l’école.

Cependant, les frais de minerval et de bulletin sont fixé respectivement à 1000 fc par élève et par an.

Il sied de noter qu’au niveau de l’enseignement primaire, aucun frais que ce soit n’est exigé aux parents d’élèves, étant donné que l’année 2022-2023 est placée sous le signe de la poursuite des efforts pour la consolidation et la pérennisation de la gratuité et la lute contre les antivaleurs.

La perception des frais illégaux est strictement interdite, les chefs d’établissements qui exigeront des frais outres que fixés dans cet arrêté, subiront des sanctions sévères, renchérit ce document.

Pascal Ngabo/L’INTERVIEW.CD