Martin Fayulu Madidi ne s’est pas finalement rendu au casier judiciaire

Martin Fayulu Madidi ne s’est pas finalement rendu au casier judiciaire

Martin Fayulu : « Mes avocats se sont accordés avec le commissaire de police pour qu’ils trouvent une autre date », a dit le leader de Lamuka

Martin Fayulu Madidi ne s’est pas finalement rendu au casier judiciaire, le lundi 6 mai 2019, comme il s’obstinait à faire. Il justifie cet apaisement par une entente entre ses avocats et la police nationale. « Je n’ai pas voulu y aller parce que simplement mes avocats m’ont dit qu’ils se sont accordés avec le commissaire de police pour qu’ils trouvent une autre date. Donc, il y aurait une autre invitation », avait-il expliqué.

Mais, le leader de Lamuka, qui attend d’être fixé sur la nouvelle date qui sera arrêtée par la police judiciaire, a, néanmoins condamné les arrestations de ses partisans opérés par les forces de l’ordre. Il a recommandé leur libération sans condition. S’exprimant à partir de son hôtel, le président de l’Ecidé et leader de Lamuka, Martin Fayulu a condamné l’arrestation de ses partisans par les forces de l’ordre. Il a exigé la libération sans condition de toutes les personnes arrêtées. « Nous déplorons et condamnons le comportement de la Police et de l’armée qui ont procédé aux arrestations arbitraires. Nous exigeons la libération immédiate et sans conditions des toutes les personnes arrêtées», a dit Martin Fayulu, appelant la population congolaise à «maintenir la flamme déjà allumée». « Lorsque nous aurons une nouvelle convocation de la Police judiciaire, nous vous informerons », a-t-il promis.

Déjà, tôt le matin de ce lundi 6 mai, certains partisans de Fayulu se sont retrouvés devant l’hôtel propriété de leur leader, Faden House, dans la commune de la Gombe, pour l’escorter jusqu’au casier judiciaire. Alors qu’à travers la ville de Kinshasa et certaines autres provinces du pays, la mobilisation des partisans de Fayulu était perceptible et les éléments de la police étaient postés dans les différents endroits pour empêcher le débordement des manifestations.

Lucien Masidi

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