Le mandat du conseil d’administration de la BCC a expiré depuis 5 ans

Le mandat du conseil d’administration de la BCC a expiré depuis 5 ans

24 Heures seulement après la nomination du nouveau Ier Ministre, en la personne d’ Ilunga Ilunkamba, des langues commencent déjà à se délier pour dénoncer le disfonctionnement qui existe dans certaines institutions et entreprises publiques du pays. Qu’ils souhaitent voir changé

Le premier à lèver la voix, c’est Monsieur Noël TSHIANI, docteur en sciences économiques, ancien fonctionnaire de la Banque mondiale à Washington et candidat malheureux à l’élection présidentielle de décembre 2018.

Il ’a déclaré ce mardi matin à la Télévision nationale, RTNC que la Banque Centrale du Congo (BCC) fonctionnait hors normes pour l’instant. Le mandat de son conseil d’administration a expiré depuis 5 à 6 ans déjà. Ceux qui y siègent travaillent dans l’illégalité totale.

Une institution de la trempe de la Banque Centrale ne devrait pas fonctionner de cette manière. C’est l’image du pays qu’on galvaude sans le savoir. Cette situation ne peut attirer des investisseurs. Voila pourquoi il a plaidé pour qu’on place l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.

A la question de savoir, si la Banque Centrale du Congo pouvait travailler en toute indépendance ? Il a répondu par l’affirmative arguant que les statuts et règlement qui le régit reconnait cette indépendance.

Seulement, pour y arriver, il faut placer à la tête, de l’institution, les gens qui ont l’indépendance d’esprit. Parce que l’indépendance ne se donne pas, elle s’arrache plutôt.

Il a par ailleurs fustigé la dollarisation excessive du marché congolais. Il faut renverser la tendance et redonner de la valeur au Franc Congolais.

Beaucoup de pays ont réussi a imposer leur monnaie nationale. Sauf que cela a – t- il dit, ne se décrète pas. Il faut préparer moralement la population et augmenter la production interne. Cela permettra de préserver la valeur de la monnaie locale que les détenteurs pourront conserver pendant longtemps sans risque de dévaluation.

JP SEKE