Les torchons brûlent à l’Université Officielle de Semuliki (UOS) Beni et il n’ y a toujours pas de terrain d’entente entre le syndicat du personnel de cette université qui accuse le comité de gestion de malversation financière à grande échelle.

Dans une assemblée générale extraordinaire d’évaluation de son mouvement de grève déclenché depuis le 2 février dernier, le syndicat du personnel de l’UOS a décidé mercredi 17 février de désavouer le comité de gestion puisque n’ayant pas été à mesure de répondre aux doléances du personnel.

Tous les membres du comité de gestion ont reçu une interdiction d’accéder aux installations de l’Université, voire dans les bureaux administratifs.

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Bien qu’à la veille de reprise des activités académiques, le personnel de l’UOS annonce également la poursuite du mouvement de grève jusqu’à nouvel ordre en attendant la mise en place d’une commission d’audit externe et l’installation d’un comité de crise.

Les manifestants disent rester attachés aux valeurs éthiques, morales du Chef de l’État qui visent à lutter contre la corruption et le détournement au pays.

Notons que comme réaction à leur mouvement de grève, le recteur de l’Université officielle de Semuliki, le professeur Bwambale Mulwahali José avait, dans une mise au point, jugé cette grève d’inopportune, parce que selon lui, toutes les révendications du personnel sont en cours de traitement depuis plusieurs mois non pas seulement par lui, mais aussi au niveau de l’autorité de tutelle.

Milan Kayenga/ L’INTERVIEW.CD