Un Colonel des FARDC Décapité lors d’une Attaque Sanglante à Kwango
La paix habituelle du village de Batshongo, situé sur la Route nationale n°1, a été brutalement perturbée par une attaque dévastatrice dans la nuit de vendredi à samedi. L’assaut, perpétré par un groupe d’assaillants connu sous le nom de Mobondo, a laissé derrière lui un paysage de désolation avec 11 personnes mortes, dont un colonel des FARDC et plusieurs policiers. Parmi les victimes, le commandant du bataillon de Kenge, cruellement décapité.
Face à cette tragédie, le gouvernement provincial du Kwango a pris des mesures drastiques pour préserver la sécurité de ses habitants. Un couvre-feu a ainsi été instauré, de 20 heures à 6 heures, afin de permettre l’organisation de patrouilles mixtes FARDC-Police destinées à maîtriser la situation sécuritaire.
Le porte-parole du gouvernement provincial du Kwango, Me Nkisi, a révélé sur TOP CONGO FM que “Kinshasa a envoyé un dispositif important pour veiller” à la situation. Il a rappelé que le bilan initial de 5 morts a malheureusement grimpé à 11 victimes suite à d’autres attaques à Mongata et Batshongo.
Par ailleurs, ces actes de violence ont provoqué un afflux massif de déplacés vers le Pont Kwango à Kenge. Symphorien Kwengo, du cadre de concertation de la Société civile du Kwango, a souligné l’urgence de la situation humanitaire et a appelé à une prise en charge rapide de ces personnes déplacées.
Alors que la province du Kwango est plongée dans l’inquiétude, d’autres attaques mortelles ont également eu lieu à Mongata, dans la commune de Maluku, aux portes de Kinshasa. Pendant ce temps, le trafic sur la RN 1 entre Kinshasa et Kwango demeure paralysé, laissant la population dans l’attente anxieuse d’une normalisation de la situation.
Rédaction L’INTERVIEW.CD