Sud-Kivu : la NDSCI alerte sur une maladie dénommée “Eleki” attaque des vies humaines, (témoignages)

Sud-Kivu : la NDSCI alerte sur une maladie dénommée “Eleki” attaque des vies humaines, (témoignages)

Une maladie inconnue dans le monde sanitaire attaque les vies humaines à Bukavu en particulier et dans certains coins de la province du Sud-Kivu depuis quelques semaines. Cette maladie qui est connue sous le pseudonyme ” ELEKI” n’épargne personne.

Sa propagation inquiète plusieurs structures et organisations, dont La Nouvelle Dynamique de la société civile du Sud-Kivu qui lance un SOS aux autorités quant à ce.

Cette structure citoyenne de Défense des Droits de l’homme renseigne que depuis plusieurs mois les habitants sont en train de souffrir de cette maladie dont l’origine reste inconnue cette maladie n’est pas encore bien connue et attaque les enfants , les adultes et même les personnes de troisième âge et pousse l’homme à se gratter toutes les parties du corps humain.

Cette maladie serait aussi transmissible selon plusieurs habitants rencontrés qui ont alerté les acteurs de la NDSCI.

“J’ai été victime de cette maladie, elle m’a fait souffrir, je suis allé partout sans aucune solution. Cette maladie attaque les parties du corps humain, je ne dormais plus, je passais toute la nuit à me gratter, il suffit seulement de porter mon habit ou de dormir sur le même lit que moi et vous tombez aussi victime”, explique Arlain Batandi un jeune habitant du quartier Cikonyi dans la commune de Bagira.

D’autres sources renseignent que cette maladie est à la base des séparations de plusieurs couples car elle attaque même les parties les plus intimes.
Des échos d’une certaine de femmes de Kadutu, Kabare et Walungu ayant été victimes de cette maladie renseignent que celle-ci ne guérit pas et fait souffrir les parents et les enfants car une fois atteinte la femme n’allaite plus son bébé, ces femmes ajoutent que malgré leur présence dans des chambres de prière et le contact avec les infirmiers et herboristes la solution n’arrive pas.

“La NDSCI demande aux autorités ayant en charge la santé de la population de chercher les voies et moyens pour trouver un remède à cette maladie avant que le pire n’arrive. Ensuite la NDSCI signale que certains malades sont en train de se rendre chez les herboristes et chez certains infirmiers sans aucune solution. Enfin, la NDSCI plaide pour des études sur les causes de cette maladie afin de lui trouver un remède”, a rapporté à L’Interview.cd, Wilfried Habamungu, Porte-parole provincial adjoint de cette structure citoyenne.

Des témoignages indiquent que cette maladie se manifeste comme une gale qui embrasse le corps humain et se transmet par tout contact physique.

La division provinciale de la santé (DPS) à travers son chargé de communication Dr Claude Bahizire indique être au courant de cette maladie, mais précise qu’il s’agit juste d’une gale norvégienne, qui est souvent vécue dans des prisons suite aux mauvaises conditions carcérales.

« Ce n’est pas grave, mais il faut faire quelque chose », a dit Dr Claude Bahizire.

Pascal Digadiga Ngabo/L’INTERVIEW.CD