La mesure prise par le gouvernement provincial du Sud-Kivu pour isoler la ville de Bukavu de ses 8 territoires n’est pas respectée dans tous les sens, selon un constat fait ce samedi 11 avril 2020 par le reporter de L’INTERVIEW.CD.

Dans tous les parkings menant dans les territoires de la province, les mouvements dentrées et des sorties des véhicules se font comme à la coutume.

Des espaces de stationnement pour automobiles sont remplis de taxis, bus motos et des personnes, les passagers et certains commerçants embarquent avec des produits et plusieurs articles en destinations de l ‘intérieur de la province. Il en est de même pour les détaillants et autres personnes qui débarquent avec à bord des produits champêtres pour commercialisation dans la ville.

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Au parking cheminant dans le territoire de Walungu comme celui de Kabare, il y a circulation des personnes sans aucune faille. Les parkings sont pleins de véhicules et les chauffeurs refusent d’obtempérer à la décision prise par le gouvernement celle isolant la ville de Bukavu de ses 8 territoires.
Ils disent qu’ils ne vivent que de ce métier, sinon leurs familles mourront de la famine, a confié un chauffeur venu de Kavumu en territoire de Kabare

“C’est vrai que la maladie à Coronavirus est à Bukavu mais si l’on se confine, nos familles risquent de mourir de faim. Je n’ai pas deux boulots à part ce que je fais”.

Alors que le conseil des ministres a décidé d’isoler, depuis jeudi 2 avril, la ville de Bukavu, ces conducteurs pensent qu’il est impossible d’arrêter avec leurs activités. Ils pensent par ailleurs que les autorités devraient bien planifier les choses, car selon eux, le manque de moyens ne permettra en aucun cas au plus déminus de rester chez eux à la maison.

L’on note néanmoins la hausse du prix de transport. Pour une course qui se payait à 3000 entre Bukavu et Katana par exemple, désormais elle est passée à 5000 fc, de 2500 à 4000 francs pour Bukavu-Walungu.

La société civile indique quant à elle que cette décision était bonne vu la menace de la maladie à Coronavirus qui est déjà dans la ville, malheureusement elle soufre des mesures d’accompagnement.

Pascal D. NGABOYEKA