RDC Election 2023 : « Est-ce que le passeport de Katumbi, c’est ça le bilan de Monsieur Tshisekedi ? » s’interroge Moise

Moïse Katumbi, en lice pour la présidence de la République Démocratique du Congo, a récemment exposé ses intentions lors d’une interview avec Radio France Internationale, mettant l’accent sur un plan ambitieux de 5 milliards de dollars pour pacifier et développer les provinces de l’Ituri et du Nord Kivu.

Affirmant que ces régions ont grandement souffert, Katumbi a souligné la nécessité de résoudre en priorité la question des salaires des militaires. « Si un militaire touche moins de 100 $, ce n’est pas acceptable. Nous avons de très bons militaires, mais très mal payés et donc démotivés », a-t-il déclaré. Son plan implique une augmentation significative des rémunérations pour booster le moral des troupes.

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Outre la question militaire, Katumbi envisage de réduire le train de vie de l’État pour augmenter les salaires des fonctionnaires, y compris des enseignants. Il a également affirmé son engagement à lutter contre l’impunité et à rétablir l’État de droit dans le pays.

En réponse aux allégations concernant sa possession d’un passeport zambien, Katumbi a rejeté catégoriquement ces accusations, les qualifiant de “débat de caniveau”. Il a souligné ne jamais avoir voyagé avec un passeport zambien, renforçant sa position par une lettre du ministre de l’Intérieur de la Zambie. « Est-ce que le passeport de Katumbi, c’est ça le bilan de Monsieur Tshisekedi ? », s’interroge-t-il, remettant en question les priorités du président sortant Félix Tshisekedi.

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Considéré comme un des favoris dans la course à la présidentielle, après le ralliement de trois autres candidats, Katumbi se présente comme le véritable opposant du président Tshisekedi. Il souligne que le véritable adversaire de Tshisekedi est la population congolaise, mécontente de son bilan.

Alors que l’élection présidentielle du 20 décembre approche, Katumbi semble confiant dans sa capacité à réunir et reconstruire le Congo, en s’appuyant sur un plan robuste pour l’Est du pays et sur des promesses de réformes structurelles importantes.

Zola NKOSI/L’INTERVIEW.CD