La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a révélé que près de 200 candidatures ont été présentées en réponse à son appel pour l’audit de son fichier externe. L’appel à candidatures, lancé le 10 mai, visait à recruter des individus suite au retrait de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) de ce rôle.
Cependant, la CENI a réfuté ces critiques en affirmant que l’audit de son fichier n’était pas réservé à une organisation particulière. Elle a souligné que même l’OIF, qui a supervisé ce processus depuis 2006, avait recours à des consultants externes.
La décision de la CENI d’ouvrir le processus de recrutement à des individus a suscité une certaine controverse. Les observateurs des églises catholique et protestante ont exprimé des inquiétudes quant à la capacité de cette procédure à satisfaire toutes les parties concernées. Ils ont suggéré à la CENI de faire appel à une organisation internationale compétente.
D’après nos sources, une sélection restreinte de moins de dix candidats a été réalisée parmi les 200 prétendants. Suite à une réunion organisée par Denis Kadima, à la tête de la CENI, il a été décidé que les travaux commenceraient dès le lundi 15 mai. Ces candidats retenus auront alors six jours pour mener à bien leur mission.
Rédaction L’INTERVIEW.CD
cet article a été publié le 14 mai 2023 11h43
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