Paul Kagame répond à Félix Tshisekedi: “Le jeu des accusations ne résoudra pas les problèmes de la RD Congo”

Paul Kagame répond à Félix Tshisekedi: “Le jeu des accusations ne résoudra pas les problèmes de la RD Congo”

Le président Rwandais, Paul Kagame a déclaré à l’Assemblée générale des Nations Unies que les mots ne peuvent pas résoudre la crise sécuritaire qui dure depuis des décennies en République démocratique du Congo, mais que l’action axée sur les résultats le peut.

“Il est urgent de trouver la volonté politique de s’attaquer enfin aux causes profondes de l’instabilité dans l’est de la RDC. Le jeu des reproches ne résout pas les problèmes. Ces défis ne sont pas insurmontables, et des solutions peuvent être trouvées”, a déclaré M. Kagame.

“Dans l’est de la RD Congo, les récents revers ont servi à souligner que la situation sécuritaire n’est fondamentalement pas différente de ce qu’elle était il y a 20 ans, lorsque la plus grande et la plus coûteuse mission de maintien de la paix des Nations unies a été déployée pour la première fois. Cela a exposé les États voisins, notamment le Rwanda, à des attaques transfrontalières qui sont tout à fait évitables”, Souligne M. Kagame lors de son discours à la 77e édition de l’Assemblée générale des Nations unies.

“Il a été prouvé que les initiatives régionales ou bilatérales font une grande différence, que ce soit en République centrafricaine ou l’engagement réussi du Rwanda et de la Communauté de développement de l’Afrique australe pour contenir l’extrémisme violent dans le nord du Mozambique. Si cette approche était testée correctement en RD Congo, comme le propose le processus de Nairobi, elle ferait la différence”, a-t-il déclaré.

Rappelons que l’intervention du président rwandais Paul Kagame est intervenue après que le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, s’est adressé devant l’Assemblée générale des Nations unies et a accusé le Rwanda de soutenir le groupe rebelle M23, affirmant que ses efforts pour réunifier le pays et trouver des solutions pacifiques ont été entravés par une ingérence extérieure continue.

Rédaction/L’INTERVIEW.CD