Kasaï Central : Les salaires des agents et fonctionnaires de l’État, un véritable casse-tête à la banque

Kasaï Central : Les salaires des agents et fonctionnaires de l’État, un véritable casse-tête à la banque

Depuis le début de cette semaine, la banque commerciale du Congo a aligné les agents et fonctionnaires de l’État selon différents services.

Sur place, les noms programmés par ordre alphabétique afin d’éviter tout encombrement. Depuis lors, les guichets de cette maison bancaire sont inondés du public qui ne respectent même pas la distanciation physique comme conseillé par les autorités.

Les responsables de la banque commerciale du Congo à Kananga ont décidé de chasser des agents qui s’attroupent devant leurs installations, sans leur référer où rester avant de toucher chacun à son salaire.

Ce vendredi 24 avril, des dizaines d’agents ont dénoncé la disparité des sommes retirées dans cette banque.

Se confiant à L’INTERVIEW.CD, Gaston Lumu, agent à la sous division Kananga 2 de l’enseignement primaire, secondaire a vu une partie de son salaire coupée sans aucune raison.

“D’habitude je touche 280.000Fc, mais quand j’ai introduit ma carte cet après midi à la banque, on me sort 164.000Fc.
Je n’ai aucun problème avec mon compte, je devais avoir tout mon argent, mais je ne comprends pas où sont partis le 116.000Fc!
Je ne suis pas seul, nous sommes nombreux dans les mêmes conditions.
Les agents de sécurité de la banque nous demandent d’introduire le recours, et les responsables de la BCDC ne nous disent rien”, a déclaré cet agent.

Le groupe de ceux qui ont constaté cette disparité plaide pour l’implication des autorités pour trouver une suite favorable à leur indignation.

“Les autorités doivent s’impliquer pour nous remettre dans nos droits.
Avec cette période de crise, quand on nous coupe de grandes sommes comme ça, c’est pour nous tuer ou quoi ?” S’est interrogé un autre agent qui dit être victime de la même situation.

Nos efforts pour avoir la réaction des responsables de la banque commerciale du Congo à ce sujet, par téléphone comme en personne se sont avérés vains.

Pierre Love MUKENDI/L’INTERVIEW.CD