Haut-Lomami : 231 maisons détruites par des pluies diluviennes à Bukama
Le territoire de Bukama, situé dans le groupement Upemba, chefferie de Butumba, dans la province du Haut-Lomami, fait face à une situation humanitaire critique après des pluies diluviennes qui ont frappé la région. Au moins 231 maisons, trois écoles, quatre églises et un centre de santé ont été détruits, laissant des centaines de personnes dans le dénuement.
Selon Amadou Kalenga, administrateur intérimaire du territoire, plus de 200 personnes, dont les habitations ont été emportées par les eaux, sont contraintes de dormir à la belle étoile depuis plus de deux semaines.
Face à cette crise, l’autorité locale tire la sonnette d’alarme, appelant à une intervention urgente des gouvernements national et provincial pour venir en aide aux sinistrés.
« Nous n’avons pas de moyens pour assister les victimes, nous lançons un SOS aux gouvernements national et provincial afin de nous venir en aide pour soulager notre communauté », a déclaré Amadou Kalenga.
Les pluies diluviennes ont non seulement détruit des habitations, mais aussi des infrastructures essentielles, rendant encore plus difficile la vie des habitants de Bukama. Les écoles détruites compromettent l’éducation des enfants, tandis que la destruction du centre de santé menace l’accès aux soins médicaux pour les blessés et malades.
Les sinistrés vivent dans des conditions précaires, exposés aux intempéries et sans accès à des ressources de base. Cette situation aggrave les risques de maladies et de malnutrition, notamment chez les enfants et les personnes âgées.
Cette catastrophe met en lumière la vulnérabilité des communautés rurales face aux aléas climatiques. Les autorités locales, dépassées par l’ampleur des besoins, appellent également à la solidarité des organisations humanitaires et de la société civile pour fournir une aide d’urgence en matière de logement, de nourriture, et d’accès à l’eau potable.
Alors que les habitants de Bukama peinent à se relever de cette catastrophe, l’urgence d’une réponse coordonnée et efficace s’impose. La mobilisation des différents acteurs est cruciale pour soulager les victimes et prévenir une aggravation de la crise humanitaire.
Zola NKOSI, L’INTERVIEW.CD