Guerre dans l’Est de la RDC : La Fédération de la société civile exige la démission immédiate d’Antonio Guterres

Guerre dans l’Est de la RDC : La Fédération de la société civile exige la démission immédiate d’Antonio Guterres

La fédération de la société civile du Sud-Kivu revient à charge et exige à la communauté internationale, la démission du secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres.

Cette structure se dit préoccupée par l’agression de la RDC perpétrée par les rebelles du mouvement du 23 mars soutenus par le Rwanda et l’Ouganda, sous un silence complice des Nations Unies.

Dans une déclaration rendue publique jeudi 17 novembre, cette structure citoyenne estime que cette crise est causée par les convoitises que suscitent les richesses naturelles de la RDC et les ambitions des certains de ses voisins.

« Il est du devoir du peuple congolais de défendre par tous les moyens l’intégrité de son territoire conformément aux textes nationaux et internationaux. Les Nations-Unies savent cette situation que traverse notre pays qui est victime d’une crise sécuritaire aiguë qui dure de plus en plus et cela depuis plus de 20 ans dans sa partie Est. Tout observateur honnête reconnait que cette crise est causée par les convoitises que suscitent ses richesses et les ambitions de certains de ses voisins le cas du Rwanda et de l’Ouganda qui au mépris des droits internationaux non seulement ont agressé la RDC mais aussi occupent une partie à l’est par le biais d’un mouvement terroriste dit du 23 mars », peut-on lire dans cette déclaration.

La fédération de la société civile dit ne pas comprendre que malgré la présence de la MONUSCO au pays, les atrocités ne cessent d’accroitre, d’où son questionnement sur sa présence et son mandat au pays.

« Le mal sécuritaire est toujours au rendez-vous malgré la mission onusienne qui représente les Nations-Unies sur le sol congolais pendant 23 ans déjà. Les forces vives du Sud-Kivu dénoncent encore une fois avec la dernière énergie cette incursion du M23 dont le Rwanda et l’Ouganda appuient en matériels de guerre qu’en hommes de troupes. Les faiblesses de la MONUSCO qui affectent sérieusement l’efficacité et l’objectivité de ladite mission », dit-on.

Par ailleurs, les forces vives du Sud-Kivu invitent la population à éviter le discours xénophobe, tribal et racial qui du reste est interdit par la constitution de la République Démocratique du Congo.

Rappelons que plusieurs manifestations ont été organisées sur l’ensemble du pays pour exiger le départ de la MONUSCO au regard de son inefficacité sur terrain.

Pascal Ngabo/L’INTERVIEW.CD