L’homme politique d’opposition, Franck Diongo, à la tête du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP), a récemment été transféré de la détention à l’état-major des renseignements militaires (ExDEMIAP) à la prison militaire de Ndolo. Ce déplacement a eu lieu samedi 8 juillet, après une courte audition à l’auditorat général des FARDC.

Diongo est soupçonné d’avoir joué un rôle déterminant dans une bagarre au quartier Gramalique. L’affrontement s’est produit entre deux groupes, la “Force du progrès” et les “Mongo”. Les avocats de Diongo affirment que ces accusations portent sur l’implication présumée de leur client et de son parti dans le déclenchement de cette rixe.

En outre, le président du MLP fait face à des accusations supplémentaires de port illégal d’armes. Depuis le 20 juin, Diongo est signalé comme ayant été kidnappé puis détenu en secret, sans que ses avocats ou sa famille ne soient autorisés à le voir.

Les avocats de Diongo ont exprimé leur préoccupation quant aux conditions de sa détention. Ils appellent à un procès équitable qui garantit les droits de la défense, dans l’espoir d’assurer une procédure judiciaire équitable pour leur client.

Zola NKOSI/L’INTERVIEW.CD

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