État de droit en RDC : “Même Félix Tshisekedi peut répondre à la justice “, a dit Jacques Kambayi de l’UDA

État de droit en RDC : “Même Félix Tshisekedi peut répondre à la justice “, a dit Jacques Kambayi de l’UDA

Dans une interview accordée à la rédaction de L’INTERVIEW.CD jeudi 30 avril 2020, le cadre et membre d’honneur du parti UDA Originelle, Jacques Kambayi Kazadi a réagi sur plusieurs sujets d’actualité dont les arrestations enregistrées pour les supposés détournements de deniers publics.

Pour lui, rien de mal n’est constaté dans les poursuites judiciaires amorcées contre certaines hautes personnalités du pays.

Depuis quelques jours, les réseaux sociaux et même certains médias au pays et dehors de la RDC font circuler des informations selon lesquelles, le directeur de cabinet du président de la République promet dire toute vérité, rien que la vérité dans l’affaire de détournement des fonds alloués au programme d’urgence des 100 premiers jours de Félix Tshisekedi.

Ce qui fait planer des illusions selon l’opinion qui pense voir Vital Kamerhe cité son allié Felix Tshisekedi.

Face à cette probabilité, Jacques Kambayi membre du parti politique UDA-Originelle de Claudel André Lubaya, dit faire confiance en la justice RD Congolaise.

“Lors de la campagne électorale, le président de la République avait promis faire de l’État de droit une priorité de son règne. Aujourd’hui qu’il est à la tête du pays, il le prouve en laissant la justice travailler en toute indépendance. Je ne vois pas ce qui empêcherait le président Félix de répondre aussi devant la justice si réellement il est cité “, a déclaré Jacques Kambayi Kazadi.

Cet acteur politique a indiqué par ailleurs qu’à ce jour, seul le président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) détient la vérité qui sera peut être le contraire de ce que beaucoup attendent le 11 mai prochain, lors de l’audience foraine qui mettra aux prises le ministère public au prévenu Vital Kamerhe.

Pour rappel, le directeur de cabinet du chef de l’État ainsi que deux de ses co-accusés ont été notifiés du début de leur procès, fixé au 11 mai à la prison Centrale de Makala à Kinshasa.

Pierre Love Mukendi/L’INTERVIEW.CD