Enjeux politiques: Moïse Katumbi va bientôt créer son parti politique.
Cela lui permettra d’avoir une base propre pour les futurs enjeux politiques.
À la tête de cette plate-forme politique contenant cinq partis politiques, l’ex-gouverneur du Katanga et coordonnateur fin mandat de la coalition Lamuka veut, avec cette décision, avoir son propre parti politique, qui constituera sa base, pour les enjeux politiques à venir. Moïse Katumbi, note-t-on, a été parmi les cadres du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (Pprd) de Joseph Kabila, qu’il avait quitté pour l’opposition, alors que l’ex-président de la République cherchait à briguer un autre mandat en dehors des deux autorisés pars la Constitution.
L’ex-gouverneur a été parmi les personnalités très proches de Kabila qui avaient ouvertement dénoncé cette volonté de l’ancien Président de la République. “Il n’y aura pas un troisième penalty”, avait dit Moïse Katumbi, notant que les deux précédents penalties auxquels le ” joeur ” a bénéficié étaient des ” faux “.
L’ancien gouverneur, après avoir démissionné de ce poste, s’est attiré la foudre du régime, qui lui a créé un procès qui l’avait poussé en exil. Lorsqu’il voulait rentrer au pays pour concrétiser ses rêves de briguer la présidence de la République, l’accès lui a été refusé par le pouvoir en place. À la tête de son regroupement politique ensemble, il a été parmi les leaders politiques de l’opposition réunis à Genève, pour choisir un candidat commun de l’opposition à la présidentielle de décembre 2018, à opposer au dauphin de Joseph Kabila.
Actuellement, c’est lui qui assure la coordination tournante de Lamuka, la coalition née après le désaccord entre les sept leaders réunis, qui a conduit à la dislocation de l’opposition contre Kabila en deux blocs: Cap pour le changement (Cach), qui a porté la candidature de Félix Antoine Tshisekedi à la présidence de la République, et Lamuka, rangée derrière Martin Fayulu.
Moïse Katumbi est revenu au pays sous la présidence de Félix Tshisekedi, qui s’est impliqué pour lui faciliter ce retour. Sur place, il a déclaré de mener une ” opposition républicaine ” à celui qui a permis son retour au pays.
