Affaire Vital Kamerhe : Les jeunes de l’UNC/Sud-Kivu veulent une audience publique télévisée et non à huis clos
La jeunesse de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) au Sud-Kivu continue à clamer haut et fort « l’Innocence » de leur président national et directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi.
Alors que le procès contre l’ancien président de l’Assemblée Nationale aura lieu en chambre foraine à la prison centrale de Makala, dans l’affaire liée au programme des 100 jours du président de la République, dont il est présumé avoir détourné des fonds alloués aux dits travaux, les jeunes de son parti interpellent déjà la justice pour « un procès équitable ».
Dans un entretien avec Fidèle Mugisho Kabunga, président urbain de la jeunesse de l’UNC/Bukavu, a dit soutenir que l’audience du 11 mai prochain soit publique et non à huis-clos comme précédemment annoncé.
Pour lui, l’arrestation, les injures, l’humiliation subit par leur leader s’étant vécu publiquement, il en serait de même pour ses audiences pour que l’opinion soit mise au courant des vrais motifs des poursuites contre Vital Kamerhe.
« Son arrestation était publique, son acharnement également, aujourd’hui on ne comprend pas la peur qui règne pour une audience publique. Il faudrait que l’opinion sache réellement ce qu’on reproche au président Kamerhe, il ne faut pas en faire un secret alors que son honneur était sapé publiquement, nous voulons une audience publique, en direct même à la télévision nationale. Pourquoi une justice à double vitesse ? », s’interroge Fidèle Mugisho.
Rappelons que les jeunes de l’UNC/Sud-Kivu ont, la semaine dernière annoncé une séries d’actions pour réclamer la libération de leur président.
Ces actions débutent le mercredi 6 mai 20 avec l’appel à une journée ville morte, suivra une grande marche le 11 mai 2020.
Rappelons que le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe a, dans un document rendu public mercredi dernier, indiqué que le procès des prévenus Vital Kamerhe et Samih Jammal aura lieu le 11 mai 2020 en chambre foraine à la maison carcérale de Makala.
Pascal DIGADIGA NGABO/L’INTERVIEW.CD
