Travaux des 100 jours/Kasaï Central : la guerre de responsabilité engagée

Cette question divise certes la classe socio-politique de la province du Kasaï Central.
Les travaux du programme d’urgence de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo président de la République constituent un sujet d’actualité à polémique chaque jour sur les langues des centres kasaiens.

Ce programme prévoyait notamment la construction de trois écoles à Kananga dans la commune de Katoka, chose faite.
La construction de sept puits de forage d’eau, à ce jour terminés mais l’eau déclarée impropre à la consommation selon les sources du gouvernement provincial du Kasaï Central, une usine de captage d’eau dans le territoire de Demba dont les travaux sont à terme et la réhabilitation de l’usine de captage d’eau de la ville de Kananga dont les travaux sont en cours d’exécution.

Deux bacs prévus sur les biefs de Nsanganyembo et Baseke sur la rivière Lulua dont on signale le détournement d’un bac vers le territoire de Luiza, et l’autre stationné dans les installations de l’office de route à Kananga.

Il y avait aussi dans le programme, la réparation du groupe thermique de la société nationale d’électricité (SNEL) en plus du carburant pour le fonctionnement.

Dans ce même programme, il était question de la suppression des points chauds sur la route Kananga-Fukumba, travaux lancés depuis mars 2019 à l’époque par l’ancien vice-gouverneur Manix Kabuanga.

A ce jour, seuls les tronçons Kananga-Mu kuamba et Kananga-Kalamba Mbuji sont arrêtés après que le gouvernement provincial a constaté les irrégularités administratives des Chinois de la société GREC-7 qui ont été arrêtés et acheminés à Kinshasa, sur ordre du gouverneur Martin Kabuya Mulamba Kabitanga, voici plusieurs mois passés, pourtant exécuteurs de ces travaux.

Les trois cents mille maisons préfabriqués destinées à la province se trouvent ce jour au port de Lobito en Angola.

Certaines sources renseignent que le gouvernement du Kasaï Central détient déjà tous les documents pour le dédouanement de ces maisons prévues dans les cent jours du président de la République, et le blocage ne se justifie pas.

Comme on peut le constater, dix chantiers figuraient dans ce programme d’urgence.

Sur place à Kananga, les médias locaux sont utilisés à longueur des journées par les acolytes du camp de Martin Kabuya gouverneur de province et ceux du ministre John Ntumba Panumpakole.

Chaque partie veut prouver les manœuvres de l’autre dans l’exécution de ce programme, s’accusant notamment d’un présumé détournement des fonds alloués à ces travaux.

Dans ce combat de leadership lié aux tendances politiques et pour des fins parfois électoralistes dans la province, seule la population saura juger chacun selon les actions à impact visible réalisées sur terrain.

Pierre Love MUKENDI/L’INTERVIEW.CD