Sud-Kivu : Le cadre de concertation déplore les mauvaises conditions carcérales à Mwenga et à Kamituga

La situation carcérale dans plusieurs cachots et prisons dans le territoire de Mwenga et la ville de Kamituga demeure préoccupante.
Le cadre de concertation de la société civile de Mwenga s’est dit affectée par les conditions inhumaines que vivent les détenus.
«Nous sommes affectés négativement par cette situation. Le cadre de concertation de la société civile du territoire de Mwenga considère comme endroit où sont enfermés les personnes condamnées à une peine de privation de liberté ou les prévenus en attente de jugement, les conditions de détention dans les prisons de la ville de Kamituga et le territoire de Mwenga laissent à désirer au lieu d’être considéré comme les lieux de redressement et amendement des personnes inciviques, les détenus dans la prison de Kamituga et celles du territoire de Mwenga vivent dans des conditions précaires », déplore Hilaire Isombya, président de cette structure citoyenne.
Le constant est plus que déplorable. Certains détenus meurent de faim, 6 cas de décès des prisonniers suite à la mauvaise alimentation enregistrée dans la prison de Kamituga depuis le début de cette année.
« () ils ne bénéficient pas de soins de santé, vivent dans les mauvaises conditions hygiéniques, c’est une ancienne maison de traitement de minerais de la société SOMINKi qui serve de prison avec tout ce qui était resté comme déchets polluant la maisons, c’est déplorable. Nous demandons au Gouvernement congolais de trouver des solutions pour cette situation en construisant dans la ville de Kamituga et en territoire de Mwenga des prisons qui répondent aux normes prévues, alimenter et soigner les prisonniers. Les prisons ne doivent pas être considérés comme des mouroirs mais des centre de rééducation », suggère la société civile.
Il faut dire que la réalité est pareille dans plusieurs maisons carcérales en province. Dans la prison centrale de Bukavu, 3 détenus sont morts au cours du mois de septembre dernier suite aux mauvaises conditions carcérales.
Pascal Ngabo/L’INTERVIEW.CD