Sud-Kivu/kidnapping à Fizi de 5 agents humanitaires : l’administrateur de territoire monte au créneau

Cinq agents de l’organisation humanitaire Norwegian Refugee Council (NRC) ont été kidnappés dans l’avant midi de lundi 01 mars dernier au village Lukongo, dans le secteur de Mutambala en territoire de Fizi, au Sud-Kivu.

La société civile locale indique que cet incident a eu lieu aux environs de 11 heures, heure à laquelle ces humanitaires ont été enlevés par des hommes armés non autrement identifiés.

Cette nouvelle est confirmé par l’administrateur intérimaire du territoire de Fizi, Jean de Dieu Selemani qui indique que le véhicule de ces humanitaires kidnappés quittait Fizi centre pour la ville de Baraka.

L’autorité territoriale condamne ce énième cas qui vise les agents humanitaires dans son entité et appelle à leur libération sans délai.

«…Pour la unième fois, je condamne cet acte de barbarie. Je voudrais que les gens qui ont commis cet acte puisse libérer dans l’immédiat ces personnes », a confié Jean de Dieu Selemani.

Par ailleurs l’administrateur intérimaire de Fizi précise que les services de sécurité sont déjà alertés sur cette situation et que des recherches ont été lancées par les éléments de la police et de FARDC qui se sont déployés au lieu de l’incident pour tenter de retrouver les cinq agents de cette organisation onusienne kidnappés.

Cependant, la Nouvelle Dynamique de la Société Civile de Fizi annonce la libération dans l’après midi du même lundi, trois otages parmi les cinq enlevés le lundi 1er mars. Il s’agit de Lyndon Byeka Nangozi, chargé de suivi et évaluation, Jacques Itongwa, chargé de Suivi et évaluation ainsi que Emmanuel Lusajila, Assistant en éducation et Protection.

A en croire le communiqué, c’est le chauffeur qui était resté dans le véhicule qui avait alerté les autorités militaires. Et sont venus à la rescousse puis après échange des tirs, ont récupéré des otages tout en ramassant la carte d’identité de l’un des inciviques.

« Il s’agit de Monsieur Amedeo Mode Yoshuwa, né à Karungo le 10 février 1998, résidant de Kadegu Nakatete», rapporte Nebo Mboka de la NDSCI.

Cette structure citoyenne recommande que le bandit ayant fait tomber la carte d’électeur soit traqué afin qu’il soit arrêté.

Pascal Digadiga Ngabo/L’INTERVIEW.CD