Sud-Kivu/Accord de cessez-le-feu de Murhesa : La NSCC invite le gouvernement à doter les FARDC des moyens nécessaires pour détruire les groupes armés

Sud-Kivu/Accord de cessez-le-feu de Murhesa : La NSCC invite le gouvernement à doter les FARDC des moyens nécessaires pour détruire les groupes armés

A deux jours de la signature d’un accord de cessez-le-feu par plus au moins 70 groupes armés actifs dans la province du Sud-Kivu, la Nouvelle Société Civile Congolaise coordination sud de la province du Sud-Kivu s’insurge et demande au gouvernement congolais de prendre ses responsabilités.

«La paix ne peut pas provenir des accords. C’est l’Etat qui doit assurer la sécurité de sa population», a dit André Byaduniya, coordonnateur de cette structure citoyenne.

Celui ci dit ne pas comprendre qu’au même moment que cet accord était entrain d’être signé, les populations civiles du secteur de Tanganyika couraient dans tous le sens suite aux violents affrontements entre les groupes armés Ngumino et Biloze Bishambuke à Fizi.

Pour André Byaduniya, cet accord aurait un sens si et seulement si les politiques et patrons qui gèrent ces groupes armés arrivaient à s’engager personnellement.

Ainsi, il appelle le gouvernement congolais à compter sur la capacité et la force des FARDC pour détruire définitivement tous les groupes armés locaux et étrangers afin que la population aspire à une paix.

« Les FARDC sont très fortes pour y arriver mais il y a une main noire de politique et qui doit cesser. Nous, Nouvelle Société Civile du Congo, nous allons organiser une grande marche de soutien aux FARDC et nous allons demander au pouvoir de doter tout ce qui est nécessaire aux FARDC afin de mettre hors d’état de nuire tous ces groupes armés locaux et étrangers car on en a marre », a-t-il dit.

Rappelons qu’environs 70 représentants des groupes armés opérant dans la province du Sud-Kivu ont promis de cesser les hostilités et sensibiliser leurs membres pour une paix durable dans les zones en conflits, au terme d’une rencontre de trois jours à Murhesa au Nord de Bukavu.

Pascal Digadiga Ngabo/L’INTERVIEW.CD