Sommet de Paris sur le développement durable : la RDC plaide pour la concrétisation des promesses

Sommet de Paris sur le développement durable : la RDC plaide pour la concrétisation des promesses

La ville lumière, Paris, a accueilli un rassemblement crucial orchestré par le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations Unies (SDSN). Le Premier Ministre congolais, Jean-Michel Sama Lukonde, en compagnie de membres sélectionnés du gouvernement, a participé à cet événement axé sur le renforcement de l’accès aux financements durables dans le monde et les métropoles.

Sama Lukonde, arrivé tôt dans la capitale française, était accompagné des Ministres d’État du Budget, de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire, du Vice-ministre des Affaires étrangères ainsi que du Ministre de la Communication et Médias.

Prévu pour le mercredi 21 juin, soit la veille de l’inauguration du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, cet événement avait un double objectif. Il visait à financer le développement durable dans les villes et à repenser l’architecture financière mondiale pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) et l’Accord de Paris sur le climat.

Le Premier Ministre, représentant la République Démocratique du Congo (RDC), un pays essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique grâce à ses ressources, a présenté un message du Président de la République lors de ce sommet.

Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a souligné l’importance de rendre concrètes toutes les promesses faites à la RDC compte tenu de son rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique.

L’événement de Paris, tenu les 22 et 23 juin, a été convoqué par le Président Emmanuel Macron et a réuni plus de 100 chefs d’État et de gouvernement du monde entier. Le sommet vise à répondre à quatre objectifs majeurs : donner un nouvel élan budgétaire aux pays les plus endettés, stimuler le développement du secteur privé dans les pays à faible revenu, promouvoir l’investissement dans les infrastructures “vertes” pour la transition énergétique dans les pays émergents et en développement, et enfin, mobiliser des financements novateurs pour les pays les plus vulnérables face au changement climatique. Le tout dans un contexte international marqué par diverses crises – climatique, énergétique, sanitaire et économique.

Zola NKOSI/L’INTERVIEW.CD