Présentation à Kinshasa de Complices Présumés des Forces Rwandaises et du M23 par l’Armée Congolaise

L’armée de la République Démocratique du Congo (FARDC) a mis en lumière, ce vendredi à Kinshasa, l’arrestation de quatre individus accusés de complicité avec les forces armées rwandaises (RDF) et les rebelles du M23, dont des membres éminents de la scène politique provinciale.

Au cours d’une conférence de presse tenue à Kinshasa, le porte-parole des FARDC a révélé l’identité des quatre personnes arrêtées, affirmant qu’elles auraient collaboré avec les forces rwandaises et les insurgés du M23. Parmi les individus présentés se trouvent deux députés provinciaux du Nord-Kivu, affiliés à la législature précédente et membres du parti politique “Ensemble pour la République” de Moïse Katumbi.

Les accusations portent également sur un moto-taximan, décrit comme opérant au service de ces politiques, ainsi qu’un conseiller expert en tourisme travaillant pour le gouvernorat du Nord-Kivu. Ces arrestations marquent une escalade significative dans la lutte contre la collaboration interne avec des forces considérées comme hostiles à la souveraineté de la RDC.

Cette révélation soulève des questions sur l’étendue de la collaboration entre certains segments de la politique congolaise et les groupes armés opérant à la frontière avec le Rwanda. La mise en cause de figures politiques de premier plan met en lumière les défis auxquels la RDC est confrontée dans sa lutte contre les influences extérieures et internes déstabilisatrices.

Jusqu’à présent, ni les individus concernés ni leurs affiliations politiques n’ont officiellement réagi à ces allégations. L’annonce a néanmoins provoqué un vif débat au sein de l’opinion publique congolaise.

Les arrestations et les accusations portées par les FARDC contre des membres influents de la société congolaise pour collaboration avec des groupes armés étrangers mettent en évidence les complexités du conflit dans la région du Nord-Kivu.

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Zola NKOSI/L’INTERVIEW.CD