RDC – Pétition contre Mboso : Gratien Iracan dénonce une corruption des députés avec 1000$ et appelle la justice à se saisir du dossier en flagrance

RDC – Pétition contre Mboso : Gratien Iracan dénonce une corruption des députés avec 1000$ et appelle la justice à se saisir du dossier en flagrance

A travers un message relayé sur Twitter ce samedi 05 février 2022, le député national Gratien Iracan de Saint-Nicolas dénonce une corruption à l’Assemblée nationale, ce, dans le but d’anéantir la pétition initiée contre le speaker de cette Chambre basse, Christophe Mboso N’kodia Pwanga.

Cet élu de Bunia en Ituri demande aux députés nationaux de refuser la somme des 1000 dollars américains disponibilisés afin de contrecarrer l’initiative parlementaire de Gratien Iracan de Saint-Nicolas.

“Je dénonce et demande aux Députés nationaux de refuser ou de restituer les 1.000 $ qui ont été rendus disponibles par des corrupteurs pour contrecarrer l’initiative relative à la pétition contre Christophe Mboso N’kodia. Autant acheter des vivres aux déplacés avec 500.000$. Le Peuple vous observe ”, alerte ce député membre du MS/Ensemble de Moïse Katumbi.

A lui d’ajouter : “Mettons fin à cette corruption qui constitue l’achat de notre conscience et abus de confiance envers ceux qui nous ont mandaté au Parlement. La conséquence directe est la passivité face aux massacres à répétition des civils à l’Est et l’extorsion du Peuple congolais à travers RAM ”.

Le député Iracan appelle de ce fait la justice à faire son travail en procédure de flagrance pour déceler les corrupteurs.

“Appelons la justice à pouvoir se saisir d’office du dossier par procédure de flagrance. Prenons l’opinion tant nationale que internationale en témoin. ”, a-t-il lancé.

Rappelons que le député Gratien Iracan de Saint-Nicolas est initiateur d’une pétition visant la déchéance de Mboso N’kodia Pwanga à la Présidence de l’Assemblée nationale.

Cet élu du peuple motive sa démarche par le boycott de Mboso N’kodia Pwanga Christophe de recevoir 26 députés nationaux qui avaient les préoccupations à lui soumettre pour l’intérêt du peuple, ce, après un moratoire des 72 heures lui accordées.

Crispin Kazadi Shambuyi/L’INTERVIEW.CD