RDC : Alfred Maisha de l’UNC atteste que son parti s’est battu pour être au gouvernement, ce n’est pas un cadeau

RDC : Alfred Maisha de l’UNC atteste que son parti s’est battu pour être au gouvernement, ce n’est pas un cadeau

Le porte-parole de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), le député national Alfred Maisha a, lors d’une conférence-débat animée l’après midi de dimanche 26 juin avec la population à Bukavu éclairé la lanterne sur les enjeux et l’actualité politiques de l’heure en RDC et surtout de l’affaire qui tient à cœur plus d’une personne (membres, militants, cadres ou encore sympathisants de l’UNC), parlant de l’ex directeur de cabinet de Felix Tshisekedi Vital Kamerhe dans le procès de 100 jours.

L’honorable Maisha accompagné de Bongo Laisi, un autre élu de l’UNC n’a pas manqué des mots aux multiples préoccupations de la foule compacte reunie dans la salle du Cinquantenaire de la paroisse catholique Mater Dei à Muhungu, quant aux décisions prises ou en gestation par la hiérarchie de l’UNC après la condamnation au second degré de leur président national d’une peine de 13 ans des travaux forcés.

Pour cet élu de la ville de Bukavu et porte-parole dudit parti, l’UNC est au gouvernement parce qu’il s’est battu pour y arriver.

« Nous ne sommes pas au gouvernement du fait d’un cadeau nous est octroyé par quelqu’un. Nous nous sommes battu pour y arriver » a-t-il précisé.

Cependant, Alfred Maisha soutient qu’ils ne s’arrêteront pas à ce niveau et que des décisions conséquentes seront prises au moment opportun en concertation avec le PN Vital Kamerhe étant donné que des discussions sont engagées pour la révision de l’accord « CACH » grâce auquel l’UNC au gouvernement.

« Nous sommes en train d’évaluer l’accord au niveau de la haute hiérarchie du parti en y associant la base. L’UNC arrivera à tirer une bonne fois pour toute position là-dessus, et la position n’est pas nécessairement de quitter le gouvernement. Nous discutons à travers les différents organes et mandataires du parti et tous nos partenaires politique pour qu’on sache qu’elle est la solution la moins mauvaise à prendre et à quel moment il faut la prendre », a confié le porte-parole de l’UNC.

Avocat de carrière, Alfred Maisha a une fois de plus déploré le « raté judiciaire » orchestré par les juges dans le dossier 100 jours, qui a conduit à la condamnation « injuste » de leur président national Vital Kamerhe sans aucune preuve matériel. Pour lui, il ne faudrait plus parler de condamnation de Kamerhe, tout simplement qu’il est « pris en otage ».

Pascal Digadiga Ngabo/L’INTERVIEW.CD