Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme annonce que de janvier à décembre 2020, les militaires des FARDC ont été responsables d’au moins 214 violations des droits de l’homme dont 178 cas à Beni, 21 à Irumu et 15 à Mambasa.

Le rapport semestriel du BCNUDH ajoute que les agents de la police nationale congolaise ont été responsables d’au moins 49 violations, dont 44 dans le territoire de Beni, 4 dans le territoire d’irumu et une violation à Mambasa, et les agents de l’ANR ont commis quatre violations dans le territoire de Beni.

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Dans ces différentes violations, le rapport précise qu’au total 25 civils ont été victimes d’exécutions extrajudiciaires, 65 civils ont été victimes de violations du droit à l’intégrité physique dont 18 femmes et 10 enfants victimes de violences sexuelles, et 45 civils ont été victimes d’arrestations arbitraires ou détentions illégales par les agents de l’État.

Les mêmes militaires des FARDC sont accusés d’avoir commis 56 violations du droit à la vie, avec 45 victimes d’exécutions extrajudiciaires.

Milan Kayenga/L’INTERVIEW.CD