Pénurie d’eau au Nord et au Sud-Kivu : Mercy Corps a alloué 32 millions pour améliorer ce secteur
Dans le but d’améliorer et viabiliser l’accès aux services de l’eau potable et de l’assainissement en faveur des communautés périurbaines du Nord et Sud-Kivu, Mercy corps, Tetra Tech, Sanergy, the london school of economics programmes financés par USAID a lors du lancement officiel du programme Lift alloué un financement de 32 millions de dollars américains pour une durée de 5 ans.
Le manque d’accès à des services d’eau potable, d’assainissement et d’hygiène qui sévit depuis longtemps dans cette partie de la RDC, continue à représenter une grande menace sur la santé publique malgré les multiples avancées des efforts venant du gouvernement central et ses parténaires pour améliorer ce secteur important dans le vécu quotidien du peuple.
Bien que la RDC est le pays africain possédant les ressources hydrologiques les plus importantes, la majorité de sa population fait face à une crise aigüe de l’approvisionnement en eau potable cela en raison des infrastructures endommagées et fragilisées suite à une démographie galopante au sein de la population, plusieurs années de conflits ainsi que plusieurs autres facteurs.
S’inspirant du succès de Mercy corps dans les villes de Goma et Bukavu, Lift a réuni un consortium d’experts internationaux qui se concentreront sur l’eau et l’assainissement avec un rôle spécifique pour chacun.
“Avec le lancement de ce programme, le bailleur USAID et nous consortium voudrions partager avec les acteurs du gouvernement, les partenaires de la mise en œuvre, la société civile et d’autres parties prenantes non seulement les objectifs visés, les types d’activités, la zone d’intervention, répondre à certaines questions d’éclaircissements des participants pour la bonne compréhension du programme LIFT, mais aussi jeter les bases d’une collaboration efficace et constructive entre nous et les parties prenantes”, a expliqué Whitney Elmer chef de mission de Mercy corps en République démocratique Congo.
Par ailleurs, il a souligné que le programme va commencer par une phase de démarrage pour une période de 6 mois comprenant une mise à jour des recherches participatives approfondies qui constitue la base d’une approche de gestion adaptative de la mise en œuvre cela pour déterminer les zones précises d’intervention et les bénéficiaires directes.
Mérite BAHOGWERHE JP/L’INTERVIEW.CD
