Nord-Kivu – Rupture du mariage civilo-militaire à Rutshuru : la NDSCI annonce déposer des plaintes contre certains militaires

Nord-Kivu – Rupture du mariage civilo-militaire à Rutshuru : la NDSCI annonce déposer des plaintes contre certains militaires

La nouvelle dynamique de la société civile du Congo (NDSCI) “CHUMVI YA CONGO dénonce la rupture de la collaboration entre les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) avec les populations dans plusieurs coins du territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.

Selon elle, ceci est le résultat de l’indiscipline des éléments des FARDC qui se livrent aux actes décourageant les civils et causant l’insécurité grandissante dans plusieurs agglomération de ce territoire.

La NDSCI/NK a, dans un communiqué de presse parvenu à L’INTERVIEW.CD ce mercredi 26 février, annoncé le lancement d’une campagne dénommée “Nipe amani nikupe habari” (Donne-moi la paix et je te donnerai les informations) pour exiger aux FARDC de sécuriser d’abord la population civile afin que celle-ci collabore étroitement avec son armée.

Pendant ce temps elle recommande démolition des barrières des tracasseries érigées par des militaires dans des entités de Rutshuru.

Dans ce même document, on retrouve recommandations ci-dessous.

– Exiger au commandement militaire d’interdire formellement l’usage de vocable ” MUSHEKU” des jeunes militaires qui est de nature à laisser à passer que c’est une unité d’un nom pittoresque d’un GROUPE ARMÉ qui s’appelait MUSHEKU à côté des Raiya Mutomboki, Nyatura, Mazembe, Gumino, Twigwaneho, etc. Ce nom n’est que de nature à saper l’honneur et la réputation d’une armée loyale et renforce de l’orgueil à ces nouvelles unités qui du reste sont contentes de ce nom;

– A la Justice militaire de faire des enquêtes saines à Rugari, Katale et à Kitshanga pour que justice soit rendue aux victimes tuées innocemment.

En plus, cette organisation de la société civile annonce qu’elle va déposer des plaintes aux instances judiciaires afin que des militaires pointés dans ce dossier d’insécurité soient traduits devant la justice.

Christopher Mulakirwa