Les médecins de Bandundu-ville marchent pour l’alignement de leurs primes

Les médecins de Bandundu-ville marchent pour l’alignement de leurs primes
Photo Radio Okapi/Irène Mboma

Des médecins travaillant dans le secteur public à Bandundu-ville, dans la province du Kwilu, ont organisé une marche le samedi 25 février pour réclamer le paiement régulier de leurs primes de risque. Cette manifestation, organisée par le Collectif des médecins du secteur public non primés, a débuté à l’Hôpital général de référence de Bandundu et s’est terminée au siège de l’Assemblée provinciale du Kwilu, où les médecins ont déposé un mémorandum.

Dans ce document, les médecins se plaignent d’un manque d’attention de la part du gouvernement en ce qui concerne la poursuite de l’élaboration du fichier des médecins à payer. Ce fichier, appelé Bibwa, aurait dû être établi de manière permanente en faveur des médecins conformément aux engagements pris par le gouvernement. Les médecins affirment que malgré des accords conclus en décembre 2019 lors du conseil des ministres, qui prévoyaient l’alignement non interrompu des médecins non primés, les choses se font désormais avec une lenteur totale.

Le secrétaire provincial du Collectif des médecins du secteur public non primés au Kwilu, le Dr Keren Balabala, a déclaré : « Si vous nous voyez réclamer, c’est qu’au préalable, il y a eu des accords. Mais, nous avons beau patienter et constaté que ces accords-là ne sont pas respectés comme prévus. » Les médecins réclament ainsi l’élaboration du fichier Bibwa 2 et l’alignement ininterrompu de tous les médecins non encore primés, avec un effet rétroactif à partir de janvier dernier.

Le Dr Keren Balabala a souligné que la prime de risque professionnel est un droit et que ce droit ne doit pas être bafoué. « Nous voulons que le gouvernement congolais honore ces accords pour que les médecins puissent être alignés de manière ininterrompue et que nous puissions élaborer le fichier Bibwa 2 », a-t-il déclaré. Les médecins ont donc organisé cette marche pour faire entendre leur voix et faire pression sur le gouvernement pour qu’il respecte ses engagements envers eux.

Rédaction/L’INTERVIEW.CD