“Le 23 janvier 2024 à minuit, Félix Tshisekedi doit partir” Martin Fayulu

“Le 23 janvier 2024 à minuit, Félix Tshisekedi doit partir” Martin Fayulu

Le dimanche 25 juin, lors d’un rassemblement politique à la Place Sainte-Thérèse à N’Djili, l’opposant congolais Martin Fayulu a mis en garde contre la fin du mandat de Félix Tshisekedi. Il a affirmé catégoriquement : “Le 23 janvier 2024 à minuit, Félix Tshisekedi doit partir.”

Lors de ce rassemblement organisé par le bloc de l’opposition, Fayulu s’est adressé à une foule de sympathisants, mettant l’accent sur la nécessité d’un processus électoral juste. Il a affirmé avoir alerté les partenaires internationaux de la CENI sur les possibles irrégularités.

Il a déclaré : “J’ai dit aux Américains, aux Français, que je n’accepterai pas des élections sous la supervision de Denis Kadima. Nous devons nous asseoir ensemble et établir les règles du jeu. Sinon, il n’y aura pas d’élections.”

Fayulu a également encouragé ses compatriotes à boycotter ce qu’il considère comme des élections truquées. Son arrivée sur la place Sainte-Thérèse à Kinshasa vers 16h00, vêtu tout de blanc, a été saluée par une foule de partisans scandant des slogans contre le régime.

Bien que l’on s’attendît à ce que Fayulu partage la tribune avec Moise Katumbi, Matata Mpoyo et Delly Sessanga, ce sont finalement leurs représentants qui l’ont accompagné. Entouré des secrétaires généraux de ces leaders de l’opposition, celui qui se fait encore appeler “président élu” ou “commandant du peuple” a fait vibrer la foule avec ses discours.

“En 5 ans, Tshisekedi n’a rien fait. Qu’aura-t-il à dire en décembre ?” ont crié les participants depuis le terrain. Pour Dieudonné Bolengetenge, le chef du parti de Katumbi, “coûte que coûte, avec ou sans élections en décembre, Tshisekedi doit partir”.

Fayulu, quant à lui, a éclairé sa position sur le boycott électoral : “Le mot boycott ne fait pas partie de mon langage”. Il a également souligné sa demande pour la refonte du fichier électoral et son audit. Fayulu espère que les rencontres avec l’opposition annoncées par la CENI serviront à discuter de ces conditions.

Le rassemblement a pris fin au crépuscule, Fayulu se tenant main dans la main avec les quatre secrétaires généraux, montrant un front uni face aux défis à venir.

Zola NKOSI/L’INTERVIEW.CD

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