La Russie de Poutine s’engage dans un accord de coopération militaire avec la RDC

La Russie de Poutine s’engage dans un accord de coopération militaire avec la RDC

Russie et RDC Envisagent un Accord de Coopération Militaire

Vers des Exercices Conjoints et une Formation Militaire dans le Cadre d’un Nouveau Partenariat

Le gouvernement russe a franchi une étape clé en approuvant un projet d’accord visant à renforcer la coopération militaire avec la République Démocratique du Congo (RDC), dans un contexte de défis sécuritaires persistants dans la région est-africaine.

Selon une résolution gouvernementale publiée sur le portail officiel des informations légales russes, ce projet d’accord proposé par le ministère russe de la Défense, en coordination avec le ministère des Affaires étrangères et d’autres organes exécutifs fédéraux, a reçu le feu vert.

Ce partenariat envisagé entre la Russie et la RDC ouvre la voie à une série d’initiatives de coopération militaire. Parmi les dispositions majeures, le document mentionne l’organisation conjointe de manœuvres et d’exercices militaires, la participation et l’observation de ces exercices sur invitation, ainsi que des visites de navires de guerre et d’avions de combat, en réponse à une invitation ou une demande spécifique.

L’accord inclut également des mesures pour la formation militaire et envisage divers autres formats de coopération bilatérale.

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Contexte sécuritaire de la RDC

Cette avancée intervient alors que la RDC fait face à des troubles sécuritaires, notamment à l’Est du pays, où la rébellion du M23, soutenue par le Rwanda selon des rapports, a récemment regagné du terrain. La situation a nécessité l’intervention de plusieurs forces régionales, y compris la SADC, le Burundi et la MONUSCO, qui appuient les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans leurs efforts pour reprendre le contrôle des territoires occupés par le mouvement rebelle.

L’accord proposé, s’il est finalisé, pourrait significativement modifier le paysage de la coopération militaire en Afrique centrale et est perçu comme une potentialité pour accroître l’efficacité des opérations de sécurité dans la région.

Zola NKOSI/L’INTERVIEW.CD