Échauffourées à Kasumbalesa : la société civile avance un bilan de 2 partisans de l’UNAFEC tués

Échauffourées à Kasumbalesa : la société civile avance un bilan de 2 partisans de l’UNAFEC tués

Dans un rapport publié ce samedi 09 mai 2020 et dont une copie est parvenue à la rédaction de L’INTERVIEW.CD concernant l’insécurité enregistré dans la nuit du 08 au 09 mai 2020 et les échauffourées survenues ce vendredi à Kasumbalesa, la thématique gouvernance sécuritaire du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga exige la restauration et l’instauration de l’autorité de l’État, le contrôle des armes légères et petits calibres au sein des hommes des troupes garnison de Lubumbashi, Likasi…

Voici l’extrait du rapport et le bilan provisoire :

Faits saillants:
-12 maisons cambriolées dans la commune de Kampemba au Quartier Bel-Air;
-4 maisons cambriolées dans la commune annexe, Quartier Kisima.
-Golf Plateau 1et 2 tentatives manquées grâce à l’alerte des habitants et de l’intervention des services de sécurité.
-Deux morts (Partisans de l’UNAFEC) et un grièvement blessé du côté UDPS, bilan Provisoire des échauffourées ayant opposés les partisans de ces deux partis politiques dans la ville frontalière de Kasumbalesa.

Les modes opératoires restent les mêmes ainsi que le profil des auteurs (les hommes en armes non autrement identifiés en complicité avec des civiles) pour les cas de vol enregistrés ces 48h dans la ville de Lubumbashi.

Nous suggérons :
– Pour la ville frontalière de Kasumbalesa : la restauration et l’instauration de l’autorité de l’État; l’interpellation des responsables de services de sécurité; la responsabilisation des répondants de l’UDPS Kasumbalesa et leur reconnaissance officielle au près des autres parties prenantes à Kasumbalesa (plusieurs fractions sans leaders connus ni responsabilisés)

– Pour la ville de Lubumbashi :
L’ouverture des enquêtes au sein de la chaîne de commandement du CCO et d’initier le contrôle des armes légères et petits calibres au sein des hommes des troupes garnison de Lubumbashi, Likasi et base avancée de Kipushi; poursuivre avec la campagne de sensibilisation des principes civilo-militaires et policiers et la responsabilisation des cadres de base, chefs des quartiers et rues, mettra hors d’etat de nuire tous ces malfrats, indique le rapport du Cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga.

Daniel Kambowa Bukasa/ L’INTERVIEW.CD