Contrat chinois en RDC : l’ambassade de Chine rejette les conclusions de l’IGF

Contrat chinois en RDC : l’ambassade de Chine rejette les conclusions de l’IGF

L’ambassade de Chine en République démocratique du Congo a répondu au rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF)qui a critiqué le Contrat chinois pour la gestion des ressources naturelles en RDC. Le porte-parole de l’ambassade a rejeté les conclusions du rapport, affirmant qu’il était “plein de préjugés” et “ne correspondait pas à la réalité”. Selon lui, le Contrat chinois était un exemple de partenariat gagnant-gagnant, avec de nombreuses réalisations palpables prouvant que la partie congolaise avait effectivement bénéficié de cette coopération.

Cependant, le rapport de l’IGF a soulevé des préoccupations importantes quant aux termes du Contrat chinois et leur impact sur la RDC. Selon le rapport, les entreprises chinoises ont reçu près de 10 milliards de dollars de bénéfices, tandis que la République n’a bénéficié que de 822 millions de dollars en termes d’infrastructures. Le rapport souligne également 26 points d’irrégularités qui ont été identifiés dans ce contrat. Une procédure de vérification sera menée afin de proposer une révision du contrat qui sera soumise au gouvernement.

Le Contrat chinois en RDC a toujours été un sujet de controverse, car il est perçu par certains comme désavantageux pour la RDC. Cependant, l’ambassade de Chine a souligné que la coopération était bénéfique pour les deux parties et qu’elle devait être poursuivie dans un esprit de partenariat équitable. Cette réponse de l’ambassade chinoise souligne l’importance de la coopération sino-congolaise pour la RDC, mais aussi les tensions persistantes autour de l’exploitation des ressources naturelles du pays.

Le rapport de l’IGF est disponible en ligne sur le site Web du gouvernement congolais, fournissant une analyse approfondie des termes du Contrat chinois et des irrégularités identifiées dans le cadre de sa mise en œuvre. Ces préoccupations soulignent l’importance d’une gouvernance transparente pour la gestion des ressources naturelles de la RDC, ainsi que la nécessité de veiller à ce que les partenariats étrangers soient équitables et bénéfiques pour toutes les parties impliquées.

Références:

Rédaction/L’INTERVIEW.CD