Bukavu : Un bureau d’âge mis en place pour examiner la motion de censure contre le gouverneur Ngwabidje

Bukavu : Un bureau d’âge mis en place pour examiner la motion de censure contre le gouverneur Ngwabidje

Depuis l’avant midi de ce mercredi 23 novembre, une vive tension a été observée à l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu, entre deux groupes de députés.

Le premier a signé une motion de censure contre le Gouvernement provincial pendant que le second exige la déchéance du bureau de l’Assemblée provinciale.

Un groupe des jeunes identifiés comme enfants de la rue soutenant Théo Ngwabidje ont assiégé l’Assemblée Provinciale, brulant des pneus et exhibant des calicots en soutien à Théo Ngwabidje.

Tout est parti d’une motion de censure contre le gouvernement provincial du Sud-Kivu. Lundi 21 novembre, le vice-président de l’Assemblée provinciale affirme avoir transmis la notification au gouverneur pour sa défense devant l’organe délibérant ce jeudi 24 novembre. Le même jour, un autre groupe de députés provinciaux a déposé une pétition contre deux membres du bureau : le vice-président et le rapporteur.

Un jour après, soit mardi 22 novembre, d’autres élus déposent une autre pétition, cette fois contre le président et le questeur. Du coup, la confusion s’installe.

Les députés motionnaires ne se sont pas découragés. Ces derniers ont soutenu le fait qu’un bureau d’âge devrait être mis en place au regard de la demande des députés pro Ngwabidje, ce qui a été fait.

Au vu des tensions à l’Assemblée provinciale, les députés ont délocalisé la plénière consacrés à l’installation du pays d’âge.

Ce bureau d’âge a été mis en place et sera dirigé par le député Bashengezi Mirindi dit AGEFRECO, avec 2 moins âgés, dont Musongela Géorges et Frédéric Batandi.

Le rapporteur adjoint instruit le directeur de l’Assemblée provinciale de convoquer une plénière ce mercredi pour installer le bureau d’âge.
Ce qui a fâché un autre camp des députés pétitionnaires. Déjà, tôt le matin de ce mercredi 23 novembre, des jeunes gens « manipulés » ont manifesté en brulant des pneus, en présence des éléments de la police.
L’examen de la motion de censure est programmé pour ce jeudi 24 novembre 2022.

Pascal Ngbao/L’INTERVIEW.CD