Une tentative de coup d’État est en cours au Niger, avec le président Mohamed Bazoum retenu par des membres de la garde présidentielle, mercredi 26 juillet, après l’échec de pourparlers. La situation dans le pays, principal allié des Occidentaux au Sahel, est sous haute tension.

Selon une source proche de la présidence interrogée par l’AFP, le président a été retenu par la garde présidentielle à l’issue des pourparlers. La garde présidentielle avait lancé un ultimatum à l’armée lors de ces discussions. Les détails exacts des exigences de la garde présidentielle restent inconnus.

Les organisations internationales ont rapidement réagi à cette situation. La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédeao) a exprimé sa stupeur et sa consternation face à cette tentative de coup d’État, appelant les auteurs de cet acte à libérer immédiatement et sans condition le président démocratiquement élu. L’Union africaine a également condamné fermement ces agissements de militaires agissant en trahison de leur devoir républicain.

Les réactions ne se sont pas limitées à l’Afrique. L’ONU, les États-Unis, l’Union européenne et la France ont également condamné fermement la tentative de coup d’État au Niger. La France, qui considère le Niger comme son principal allié au Sahel, suit attentivement l’évolution de la situation.

Le président béninois Patrice Talon s’est engagé dans une médiation pour tenter de résoudre cette crise. Il est parti pour le Niger en fin de journée afin de prendre part aux actions de médiation. Il estime que la situation est suffisamment préoccupante pour agir rapidement et restaurer l’ordre constitutionnel dans le pays.

Cependant, la situation reste tendue à Niamey, la capitale du Niger. Des tirs de sommation ont été effectués par la garde présidentielle pour disperser des manifestants favorables au président, qui tentaient de s’approcher de la présidence où le chef de l’État est retenu.

L’INTERVIEW.CD, qui a suivi de près cette tentative de coup d’État, attend encore les dernières informations concernant la médiation entreprise par le président béninois Patrice Talon et l’évolution de la situation au Niger.

Zola NKOSI/L’INTERVIEW.CD

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