Sud-Kivu : Seuls 4 services, la DGM, DGDA, OCC…autorisés à percevoir les taxes d’entrée (Ministre de transport)

En réaction à la dénonciation de l’association des armateurs du lac Kivu « ASSALAC », qui répertorie une vingtaine des services qui perçoivent « illégalement » des taxes dans les ports de la ville de Bukavu chef-lieu du Sud-Kivu, le ministre provincial de transport et voies de communication appelle les armateurs à ne pas payer ces taxes, car n’étant pas repris dans la nomenclature de l’ordonnance du président de la République.
Au cours d’un entretien avec la rédaction de L’INTERVIEW.CD mardi 11 février 2020, Claude Swedy Basila, a rappelé la détermination du gouvernement provincial à mettre fin à toutes les tracasseries portuaires, aéroportuaires et frontalières.
Pour lui, un armateur avisé ne peut pas payer une taxe sans quittances, dans le cas contraire cela serait un moyen d’encourager ceux-là qui les perçoivent.
« Il y a des taxes qui sont prévues dans la nomenclature. Quand vous payez une taxe sans quittance c’est-à-dire, vous encouragez les inciviques qui font payés les taxes non prévues. Il appartient aux armateurs d’ouvrir l’œil et de refuser de payer les taxes qui ne sont pas dans la nomenclature. J’ai plusieurs fois demandé à tous les armateurs de me saisir quand il y a pareil cas, pour que moi-même je puisse me rendre compte et voir les concernés, et nous allons les sanctionnés. C’est une pratique que nous ne pouvons pas tolérer. Nous sommes en train de mettre des dispositions pour mettre fin aux tracasseries au niveau de ports, aéroports et frontières », précise le ministre Swedy Basila Claude.
Il renchérit en soulignant que le gouvernement provincial « reste déterminé à limiter le nombre » des services tel que prévu dans l’ordonnance du chef de l’Etat soit à quatre, le nombre de services qui doivent œuvrer dans différents points d’entrée.
Il s’agit donc notamment de la Direction générale des douanes et accises (DGDA), l’office congolais de contrôle (OCC), La Direction générale des migrations (DGM) et le service d’hygiène aux frontières.
Pascal D. NGABOYEKA