RDC : qui veut obtenir la tête de Kamerhe, le candidat CACH à la présidentielle de 2023 selon l’accord de Nairobi ?

RDC : qui veut obtenir la tête de Kamerhe, le candidat CACH à la présidentielle de 2023 selon l’accord de Nairobi ?
Photo archive

L’opinion publique en République démocratique du Congo n’est pas indifférente face à l’invitation à laquelle doit répondre le directeur de cabinet du Chef de l’État, Vital Kamerhe au Parquet Général près la Cour de Kinshasa/Matete ce mercredi 08 avril.

En effet, des détournements des fonds auraient été signalés dans le projet des travaux des 100 jours du président Félix Tshisekedi, projet qui était chapeauté par l’allié politique et directeur de cabinet de celui qu’on appelle “Fatshi Béton”.

Alors que pareils scénario ne s’étaient produits dans le régime passé dirigé par Joseph Kabila, Vital Kamerhe doit être auditionné par le Parquet dans ce dossier sachant qu’il était parmi ceux qui étaient cités, dans les coulisses, pour avoir détournés des fonds alloués au programme des 100 jours.

Il est maintenant temps de se poser des questions du genre : Il y a-t-il déjà des mésententes dans la coalition CACH qui regroupe l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et l’Union pour la nation congolaise (UNC) ? Sinon, peut-on croire à un véritable État des droits installé au pays de Lumumba ? Ou carrément, est-ce une mascarade pour jouer le jeux du populisme politique ? Peut-être pourrait-on répondre facilement à ces questions prochainement après cette étape aussi complexe de la politique congolaise.

Lire aussi

RDC – Travaux 100 jours : Vital Kamerhe invité au parquet de Kinshasa/Matete ce lundi

Une convocation qui suscite des émotions à l’UNC

Après la toute première invitation contenant des erreurs et rejetée par V. Kamerhe pour ce fait, les députés issus de l’UNC se sont mis en urgence pour statuer sur la question et ont considéré cette convocation d’un acharnement et d’une campagne de diabolisation par certaines personnes qui veulent se positionner à au détriment du patron de l’UNC (Ces personnes sont-elles connues par l’UNC ?) Mais après tout, le leader se sent encore serin malgré l’agitation de ses disciples.

Une autre source contactée par L’INTERVIEW.CD révèle qu’en cas d’arrestation de la main droite de Fatshi, les ministres de l’UNC seraient contraints à démissionner du gouvernement; une menace conte le camp de l’UDPS qui risquerait d’être abattu par son partenaire, le parti du peuple pour la reconstruction et le développement (PPRD) de Joseph Kabila, bien calme dans la coalition du front commun pour le Congo (FCC).

Lire aussi

RDC : Vital Kamerhe invite les membres de son parti au calme après son invitation au parquet

Pour sa part, Vital Kamerhe a appelé son entourage à garder le calme car selon lui, il est bon temps de voir les fruits de l’accord de Nairobi ayant abouti à la création du cap pour le changement (CACH).

Un allié, futur candidat aux élections de 2023

Ça serait déjà tôt de prétendre que l’UDPS veut faire tomber celui qui sera le candidat (favori ?) aux prochaines élections de 2023 en République démocratique du Congo. Car faut-il savoir, V. Kamerhe est celui qui pourra être candidat à la présidence au compte du CACH selon les accords de Nairobi.

“L’accord s’étend sur 10 ans et prévoit que si FATSHI [Félix Tshisekedi] est soutenu par l’UNC à la prochaine Présidentielle, il devra céder la Primature à l’UNC et soutenir Vital Kamerhe durant la Présidentielle de 2018. Une fois élu, Vital Kamerhe cédera la Primature à l’UDPS”, on pouvait lire dans cet accord qui a été perturbé avec l’impossibilité de prendre la Primature à la présence de l’incontournable FCC qui a la majorité parlementaire.

Christopher Mulakirwa/L’INTERVIEW.CD