RDC – manifestations contre Malonda : le FCC déplore les dérapages et alerte la justice (déclaration)

RDC – manifestations contre Malonda : le FCC déplore les dérapages et alerte la justice (déclaration)

Les membres de la conférence des présidents du Front Commun pour le Congo (FCC) se sont réunis ce jeudi 16 juillet, ce, pour analyser les marches organisées le 9 et 13 juillet 2020 ainsi que les conséquences.

A l’issue de cette réunion, une déclaration a été rendue publique dûment paraphée par le député Alphonse Ngoyi Kasanji, chargé d’organisation.

Dans ladite déclaration, la classe politique de l’ancien président Joseph Kabila ces activités ont été organisées en violation de l’état d’urgence.

“S’agissant de la marche du 9 juillet, le FCC déplore les dérapages, la violence, les violations des droits de l’homme ainsi que les destructions méchantes des biens publics et privés, de même que les atteintes à la pudeur et les pertes en vies humaines aux dépens des membres de certaines formations politiques et des éléments de la police nationale congolaise, particulièrement à Kinshasa et à Lubumbashi “, lit-on dans la déclaration du FCC.

D’où, le FCC condamne les actes posés tout en appelant la justice à mener les enquêtes pour saisir les auteurs.

“Le FCC condamne fermement ces actes ignobles et demande à la justice de s’en saisir pour des enquêtes appropriées en vue de dégager les responsabilités personnelles y relatives pour sanctionner sévèrement les auteurs intellectuels et directs des actes criminels, quels qu’ils soient “, lance la conférence des présidents.

C’est ainsi que tous les leaders ont été appelés à la paix et à promouvoir la cohabitation pacifique entre les fils et filles de la République démocratique du Congo.

En rappel, les militants et combattants de l’UDPS et ceux de la coalition Lamuka étaient dans la rue respectivement le 9 et 13 juillet 2020 en vue de dire “Non” aux propositions de lois initiées par Aubin Minaku et Garry Sakata à l’Assemblée nationale ainsi que l’enterrement de Ronsard Malonda à la tête de la commission électorale nationale indépendante (CENI).

Crispin Kazadi/L’INTERVIEW.CD