RDC: Les avocats de Fortunat Biselele dénoncent la violation des droits de leur client et réclament un procès équitable

RDC: Les avocats de Fortunat Biselele dénoncent la violation des droits de leur client et réclament un procès équitable

Les avocats de Fortunat Biselele, ex-conseiller privé du président de la République, ont dénoncé ce lundi 15 mai ce qu’ils considèrent comme une violation des droits constitutionnels de leur client. Lors d’une conférence de presse tenue au siège de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) à Kinshasa, ils ont soutenu que Biselele est un “prisonnier politique” et que ses droits à des soins de santé appropriés ont été ignorés.

Biselele est actuellement accusé de plusieurs infractions, dont l’intelligence avec le Rwanda. “La trahison et qu’il serait en intelligence avec le Rwanda. Mais il y a une lutte de positionnement autour du Chef”, a expliqué le coordonnateur du collectif de ses avocats, Me Richard Bondo. Il a également précisé que c’est l’administrateur général de l’Agence nationale de renseignements qui avait autorisé Biselele à se rendre à Kigali en juillet dernier.

Pour Me Jean-Claude Mulingenya, un autre membre de l’équipe de défense, leur client est innocent. “Que le procès soit équitable. Notre client est innocent. Est-ce qu’il va obtenir la justice ?” s’est-il interrogé.

En outre, Me Christian Somao a déploré que Biselele ait été extrait de l’hôpital où il était soigné sur injonction de la ministre de la Justice, sans respect de la procédure normale.

Biselele a été arrêté le 14 janvier dernier par l’Agence nationale de renseignements (ANR) et gardé à vue pendant six jours avant d’être transféré au Parquet général le 20 janvier. Il a été présenté devant le tribunal de grande instance de la Gombe le 7 avril pour être jugé. L’examen du dossier est en cours, avec la prochaine audience prévue pour le vendredi 20 mai.

Alors que l’affaire se poursuit, les avocats de Biselele continuent d’exiger le respect des droits de leur client et un procès équitable. La manière dont l’affaire sera traitée pourrait avoir des implications importantes pour l’état de droit et la protection des droits de l’homme en République Démocratique du Congo.

Rédaction L’INTERVIEW.CD