RDC : “Le peuple attend du président F. Tshisekedi les résultats concrets dans plusieurs secteurs” Pst Athom’s Mbuma (Interview exclusive)

RDC : “Le peuple attend du président F. Tshisekedi les résultats concrets dans plusieurs secteurs” Pst Athom’s Mbuma (Interview exclusive)
Pasteur Athmos Mbuma le mercredi 18 à Goma interviewé par Justin KABUMBA. L'INTERVIEW.CD

En séjour à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu depuis le dimanche dernier, le célèbre chanteur et pasteur congolais Athom’s Mbuma, s’est prononcé sur la situation de l’heure en République démocratique du Congo.

Dans une exclusivité à L’INTERVIEW.CD ce mercredi 18 décembre 2019, le chanteur congolais du gospel n’a pas à interpeller le président de la République à propos de toutes ses promesses faites au peuple congolais.

Justin KABUMBA: Pasteur Athom’s du point de vue politique, comment vous analysez la situation de l’heure au niveau du pays avec le nouveau régime?

Pasteur Athom’s : Je ne pense pas tout connaitre de ce qui se passe, je connais seulement ce qui se passe à la télévision et sur internet, ce que les journalistes parlent, mais il y a pas longtemps qu’on venait de voir le rapport du Président sur la gestion du pays de derniers mois, il a fait l’état de lieu rempli des promesses, de nouvelles choses, c’est comme chez nous à Kinshasa il y a des mouvements des choses qui se construisent.

Mais je doit parler quelque chose qui est clair et qui n’engage que moi, il y a de l’espoir, c’est-à-dire les gens se sont dit veuillons voir ce que ça va donner et ça c’est une chose a capitaliser et on attend de la part des nos politiciens des plus en plus des résultats, car ça nous permettra de croire encore a ce Congo, en tout cas on attend, je sais, il y a tant de promesses, mais le peule attend vraiment le résultats, on en a besoin dans plusieurs secteurs, économique, éducation, sécurité, nous voulons que quelque chose soit fait.

Je pense qu’à ce moment ici, la présidence a présenté un plan de changement et conscientiser tout le monde, parce que franchement si on attend que les gens qui sont nommés, qu’ils viennent arranger nos problèmes, ce n’est pas du tout logique, leur premier objectif c’est de nous motiver à participer à un plan collectif de changement.

JK : Pasteur, est ce que la politique au pays ça vous permet d’avancer en tant qu’artiste musicien ?

PA : Je veux être sincère que le domaine de l’art n’est pas vraiment légiféré, les droits d’auteurs sont difficiles à être obtenus, ces choses là on n’en parle presque pas, mais je pense qu’on vient d’installer un nouveau ministre dans ce domaine on va essayer de voir, on a eu des institutions comme SOCODA qui devraient s’occuper des droits d’auteurs mais rien n’a été fait, mais je pense qu’on demande beaucoup aux artistes mais on ne met pas des cadres qu’il faut, mais j’ai vu beaucoup des travaux depuis longtemps qui sont entrain de se concrétiser sur la construction du conservatoire mondialiste de l’Institut national des Arts, on vient de finir le musée, on va construire l’Université en matière de l’art et des musiques, donc on va voir ce que ça va donner, il est vrai qu’a l’heure actuelle la musique congolaise est entrain de nager à l’aire a ce qui concerne les droits d’auteurs, la musique congolaise se fait littéralement voler, maintenant on commence à perdre petit-à-petit notre place en matière d’Art.

JK : Pasteur, quand on parle de Goma, ailleurs, on voit un lieu invivable, on voit l’images des violences , des guerres, vous êtes là, quel est votre constant?

PA : Je pense bien qu’il appartient à nous les autochtones de l’Est de changer l’image. Moi j’ai été a Butembo quand on parlait d’Ebola, j’étais à Bukavu, je viens à Goma, je pense qu’il est très important que nous la population de Goma, c’est le moment que nous puissions commencer à donner notre propre image en présentant ce qui est de bon, moi franchement, si ce n’est qu’en terme de climat que je préférerais prendre ma maison, ma femme et les enfants, et venir vivre à Goma, il y a bon climat, c’est fantastique et c’est à nous de parler de ça, on a passé par un moment des violences bien-sûr, mais je pense que le message de Goma serait bon aujourd’hui. C’est à vous les journalistes de dire à tout le monde que Goma, ce n’est pas un cimetière, des êtres vivant vivent là et Dieu a un projet pour vous.

JK : Goma, a fait face à plusieurs événements malheureux, Ebola, Insécurité, quel message au peuple congolais?

PA : Les message que je lance au peuple congolais c’est de leur demander de ne pas laisser d’autres personnes écrire notre histoire, ce que vous devez savoir, le Congo, ce sont des congolais qui peuvent venir le dire, je préfère que vous preniez un téléphone et appeliez vos frères, sœurs, qui est Goma pour lui demander comment ça va, pas ce que l’Internet dit, pas voir les photos qui sont mise là, si vous voulez vraiment le pays, vous pouvez être en contact avec les individus.

Ceux qui vivent à Beni, Butembo, Goma, sont nos frères et si nous voulons les aider nous devons commencer a mobiliser des moyens internes pour pouvoir venir au secours de leurs besoins et ça ne demande pas que ça vienne de la communauté internationale, ça peut venir de nous et si on commence à partager entre nous, je pense qu’on peut faire face à ces difficultés que nous traversons” a dit le pasteur Athmos Mbuma.

Le pasteur et artiste Athom’s Mbuma était invité à Goma par l’église 5eme SELPA Goma pour une campagne d’évangélisation, il a livré des concerts musicaux à l’intérêts de ses fans.

Pour rappel, il y à peu près 20 ans que le frère Athoms a commencé son ministère dans l’un de grands groupes de la République Démocratique du Congo et d’Afrique à savoir le Groupe Adorons l’Eternel Gael Music, cheminant ensemble avec son épouse, les deux décident de se marier à la Cathédrale du Centenaire de Kinshasa, le 29 novembre 2008 . Ils ont 4 enfants .

Né le 05 avril d’une certaine année , Athoms Mbuma Kanda est gradué en musique à l’Institut National des Arts (INA), il termine ses études de licence en Marketing et Gestion des entreprises en Leadership Academia tout en combinant avec son master en Théologie à Global School of Theology en Afrique du Sud.

Justin KABUMBA, depuis Goma pour L’INTERVIEW.CD.