La santé du président national de l’Union pour la nation congolaise (UNC) et directeur de cabinet du président de la RDC, Vital Kamerhe, se détériore davantage dans la prison de Makala où il est détenu préventivement depuis maintenant 15 jours.

D’après les témoignages d’un haut cadre de son parti reçus ce vendredi 24 avril 2020 par la rédaction de L’INTERVIEW.CD et qui a requis l’anonymat, leur leader Vital Kamerhe se plaint des douleurs à la poitrine, et a des difficultés à respirer.

“Et même quand il vous parle, vous sentez sa lourde respiration. Enfin, sa tension soumise à rudes épreuves est sous surveillance permanente depuis quelques jours”, indique notre source.

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Et d’ajouter : “Au début, on n’a pas voulu en parler pour ne pas donner l’impression de vouloir l’exploiter, mais après l’avoir vu ce matin entre les mains de médecins venus de l’extérieur en ambulance, on a compris qu’il faut alerter le monde, l’opinion. Sonnez l’alerte partout où vous êtes : La santé du Président Vital Kamerhe est en train de se détériorer au gré des jours !”.

Notre source dit ne pas comprendre les jeux auquel joue les magistrats qui enquêtent sur l’implication ou pas de Vital Kamerhe dans ce fameux dossier de 100 jours.

“Après 15 jours légaux de détention, après avoir épuisé toutes les confrontations (qui n’ont rien donné), le parquet n’a pas pu apporter LA MOINDRE preuve ni un INDICE SÉRIEUX de culpabilité du chef de détournement de deniers publics par le Président national de l’UNC et Dircab du chef de l’état. Un scandale judiciaire qu’ils pourraient être tentés de couvrir en éliminant physiquement celui qui risque d’éventrer le boa. Laisser le Dircab du président de la République dans un tel état est simplement incroyable”, renchérit-elle.

Ce cadre de l’UNC annonce pour les heures qui suivent des fortes mobilisations à travers le pays, si et seulement si leur président national n’est pas libéré des mains de ceux qui veulent avoir sa tête.

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“Mobilisons-nous tous dès maintenant pour dénoncer cette justice qui use de la présomption de culpabilité en lieu et place de la présomption d’innocence !”.

Rappelons que le directeur de cabinet du chef de l’Etat est détenu préventivement à la prison centrale de Makala à Kinshasa dans le cadre des enquêtes du programme des 100 jours du chef de l’Etat.

Pascal D. NGABOYEKA/L’INTERVIEW.CD