RDC : des sinistrés des catastrophes naturelles au Sud-Kivu exigent la libération de Vital Kamerhe

RDC : des sinistrés des catastrophes naturelles au Sud-Kivu exigent la libération de Vital Kamerhe

Frappés par des catastrophes de tous genre depuis l’année dernière, des centaines de victimes vivent à la merci des intempéries, sans assistance de la part des gouvernants à part quelques personnes de bonne volonté qui essaient d’apporter selon leur possibilité, quelques vivres à ces compatriotes en situation désastreuse.

Actuellement, des milliers des personnes vivent sans abris dans différents territoires de la province comme dans la ville de Bukavu. Le chef-lieu du Sud-Kivu qui est devenu le foyer des plusieurs catastrophes naturelles, notamment les inondations, éboulements et plus encore des incendies à répétition, les sinistrés cris depuis, au secours mais sans succès.

Lors d’une descente effectuée dans un de lieux de sinistre, à Irambo/Pesage2 dans la commune d’Ibanda, la situation est plus que déplorable. Des femmes et enfants sans évoqués les hommes passent la nuit à la belle étoile avec tous les risques d’attraper les maladies, après le récent incendie qui a consumé leurs habitations en date du 10 janvier 2021.

Certains interrogés regrettent l’absence de Vital Kamerhe dans la gouvernance du pays. Ils indiquent que celui-ci était leur porte-parole jusqu’ici au près du président de la République et du gouvernement.

«Nous sentons l’absence de l’honorable Vital Kamerhe aux affaires. Sa condamnation impacte sur notre vécu, regarde plus de 165 familles passent des nuits à la belle étoile abandonnés à leur triste sort, c’est depuis le 10 janvier 2021 qu’un incendie a frappé plus de 57 mais laissant plusieurs familles sans abris, à ce jour il n’y aucune assurance du gouvernement National. Si Vital Kamerhe n’était pas en détention il aurait intervenu en notre faveur car à tout moment que pareille catastrophe touche la province on le voit venir en rescousse aux victimes sous une grande satisfaction», s’est exprimé sous émotion une dame qui a tout perdu dans cet incendie.

Avec la dégradation des infrastructures routières qui déconnecte le chef-lieu des territoires, certains analystes pensent que la province ne dispose plus d’un véritable ambassadeur capable de plaider en faveur de la population auprès des décideurs.

Les populations victimes de toutes ces catastrophes à Bukavu, Uvira, Kamituga et dans d’autres coins pensent que la libération Vital Kamerhe est opportun afin qu’il puisse porter haut leur voix pour une assistance.

Ils disent continuer à attendre l’aide de la part du gouvernement qui malheureusement se montre insoucieux de la situation qu’ils traversent.

Rappelons que le procès le procès en appel de Vital Kamerhe dans le cadre du dossier 100 jours reprend le lundi 15 février 2021. Plus d’une personne attendent que justice soit faite pour le patron de l’UNC, acteur majeure de l’alternance pacifique de 2018 en RDC.

Pascal Digadiga Ngabo/L’INTERVIEW.CD