Nord-Kivu : Une ONG de droits de l’homme accuse les éléments de la police d’être à la base des cas de violences contre les civils à Beni

Nord-Kivu : Une ONG de droits de l’homme accuse les éléments de la police d’être à la base des cas de violences contre les civils à Beni

Plusieurs cas des violences policières sont toujours déplorés en ville de Beni, au Nord-Kivu.

L’ONG des droits de l’homme « Droits Humains, Bonne gouvernance et Développement » indique avoir documenté plusieurs cas de tortures, tracasseries et des arrestations arbitraires commis par certaines unités de la police.

D’après Angelus Kavuthirwaki, défenseur des droits humains et coordonnateur de l’ONGDH Droits humains, Bonne Gouvernance et Développement (DHBD), la plupart des cas de violences policières documentés par son organisation, ont été commis par les éléments de la légion nationale d’intervention (LENI) et ceux du groupe mobile d’intervention (GEMI).

« Pour la police territoriale, là-bas on a d’abord essayé de réduire les cas de violations des droits humains. Mais à la LENI et au GMI, nous enregistrons toujours des violences policières. Des cas de tortures, des arrestations arbitraires et autres tracasseries à la barrière, voilà ces différentes formes de violations que nous avons documenté dans ces unités de la police », a déclaré à L’INTERVIEW.CD, ce jeudi 17 Mars 2022, Angelus Kavuthirwaki.

Il a encouragé les partenaires de la PNC notamment la police de la MONUSCO à renforcer d’avantage les capacités de ces unités pour les rendre plus professionnelles.

En réaction, Nasson Murara Katembo, porte-parole du commissariat urbain de la PNC à Beni, parle de quelques cas isolés et encourage les victimes à chaque fois de dénoncer auprès des services habiletés.

Pour rappel, la journée internationale de la lutte contre les violences policières est célébrée le 15 mars de chaque année, avec comme objectif de mettre fin à toute forme des violations des droits humains commises par les éléments de l’ordre.

Milan Kayenga/L’INTERVIEW.CD