Lubero : 2 militaires FARDC condamnés à la peine de mort à Kitsumbiro notamment pour meurtre et vol à mains armées

Lubero : 2 militaires FARDC condamnés à la peine de mort à Kitsumbiro notamment pour meurtre et vol à mains armées

Quatre prévenus ont été condamnés à la peine de mort par le tribunal militaire de garnison de Beni-Butembo siégeant en matières répressives en chambre foraine mardi 11 janvier 2022 à Kitsumbiro dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu.

Parmi ces prévenus figurent deux civils et deux militaires FARDC.

Ils sont poursuivis pour trois chefs d’accusation retenues à leur charge notamment le meurtre, association des malfaiteurs et vol à mains armées.

Selon maitre Guy Kiwunga Makila qui est le défenseur militaire agréé, le Tribunal Militaire de Garnison de Beni-Butembo a siégé en matières répressives au premier degré dans le dossier de monsieur Mumbere accusé d’avoir contacté le soldat 1Cl Nganzi pour cambrioler chez son cousin Anderson et chose qui fût être faite.

Ici, ils auraient volé 300.000Fc, un post-récepteur MP3 et un téléphone portable.

Plus tard, le soldat 1Cl Nganzi sera arrêté et va citer son co-auteur monsieur Mumbere. Et lorsque l’équipe des militaires ira chercher ce dernier, elle le trouvera assis avec trois autres personnes.

Voulant l’arrêter, les deux prendront le large et c’est ce qui aurait poussé au soldat 1Cl Safari d’ouvrir le feu sur eux, l’un sera décédé sur place et l’autre arrêté le matin, il sagit du nommé Kakule Joasi.

Après débats et contradictions, le Tribunal militaire s’est prononcé mardi 11 janvier 2022 dans la soirée et a condamné tous les prévenus sans admission des circonstances atténuantes.

Le soldat 1Cl Nganzi Mboliko Jeannot a la peine de mort pour vol à mains armées et association des malfaiteurs; le soldat 1Cl Safari est condamné à une peine de mort pour meurtre, Mumbere Bwandara et Kakule Joachim chacun a la peine de mort pour vol à mains armées et association des malfaiteurs.

Signalons tout de même que Le Tribunal militaire qui siégié en matières répressives au premier degré a laissé aux prévenus le libre choix d’aller en appel en cas des contestation de ce jugement, mais cela sous strict respect du délai légal.

Milan Kayenga/ L’INTERVIEW.CD