28 juin 2023, Kinshasa – Aujourd’hui, la communauté musulmane de Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), s’unit dans la célébration de l’Aïd El-Adha, également connu sous le nom de Fête du Sacrifice. Cet événement marquant dans le calendrier islamique a débuté par des prières effectuées dans plusieurs mosquées de la ville.

Par le passé, d’immenses rassemblements avaient lieu au stade des Martyrs pour célébrer cette fête. Toutefois, en raison d’incidents lors des célébrations précédentes, ces rassemblements de masse ont été annulés. Cela n’a cependant pas altéré l’élan de ferveur et de dévotion des musulmans de Kinshasa envers Allah pendant cette journée sacrée.

L’Aïd El-Adha a une signification profonde dans l’islam, rappelant l’histoire du prophète Abraham (Ibrahim) et son fils Ismaël, qui étaient prêts à sacrifier tout pour Allah. Pour honorer cet acte de dévotion, la tradition musulmane prescrit le sacrifice d’un animal, généralement un mouton pour une famille ou une vache pour sept familles.

Cependant, il convient de souligner que ce rituel n’est pas une obligation pour tous, mais est encouragé pour ceux qui ont la capacité financière. L’Aïd El-Adha va bien au-delà de l’acte de sacrifice, le cœur de cette célébration réside dans l’expression de la piété et la dévotion à Allah. Comme le Coran le mentionne, “Ce n’est pas leur chair ni leur sang qui atteint Dieu, mais c’est votre piété qui Lui atteint.” (Coran – 22 : 37).

La viande de l’animal sacrifié est divisée en trois parties, conformément à la tradition musulmane. Un tiers est destiné aux nécessiteux, un autre aux amis et proches, et le dernier tiers est réservé pour la famille qui a effectué le sacrifice.

Zola NKOSI/L’INTERVIEW.CD

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