Kalehe : Au moins 7 personnes torturées par des éléments FARDC et Rastamen à Kalonge

Kalehe : Au moins 7 personnes torturées par des éléments FARDC et Rastamen à Kalonge

D’abord 3 femmes ont été torturées dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 septembre à Chaminunu en territoire de Kalehe par des présumés éléments des FARDC.

Ces faits ont été commis aux environs de 1 heure du matin, lorsque ces éléments des FARDC étaient en pleine patrouille nocturne et les victimes se trouvaient dans un débit de boisson, explique une source de la société civile locale.

La même source précise que l’une d’entre ces femmes a fortement été torturée avant d’être amenée au camp militaire du milieu où elle a passé nuit.

“C’est dans la matinée qu’on l’a libérée et présentement, elle suit des soins dans le centre hospitalier de Chaminunu, précise un infirmier sur place”, apprend t-on.

D’autres sources ajoutent que ces victimes ont été déshabillées avant la torture.

Peu avant, ce sont 4 autres personnes dont 2 femmes qui ont été torturées dans la soirée de mercredi 21 septembre par des personnes identifiées cette fois là comme des Rastamen à Nguliro dans le village Cifunzi.

Selon un défenseur des droits humains cité par Yoweli Nyabirungu, point focal du mouvement OBAPG/RDC à Kalonge, qui dénonce cette situation déplorable, deux de ces victimes revenaient du champ où elles étaient parties chercher à manger et les deux autres venaient de Bunyakiri.

Ce même défenseur ajoute que leurs bourreaux les ont torturées pour s’être rendues au champ pendant que le groupement de Kalonge est en deuil suite au décès de son chef de groupement survenu dans la nuit du lundi au mardi 20 septembre 2022.

Le précité rappelle également que les tortures dont une autre maman a subi de la part d’un groupe de jeunes ce mardi 20 septembre dans la localité de Mule groupement de Kalonge. Les commanditaires de ce forfait l’accusent de sorcellerie.

«La victime suit des soins dans une structure médicale à Cifunzi où elle a pris fuite », a-t-il fait savoir, tout en dénonçant ces actes, le mouvement OBAPG-RDC exige des sanctions contre les auteurs de cette barbarie.

Pascal Ngabo/L’INTERVIEW.CD