Le procès des écoles fictives au ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) va reprendre ce vendredi 9 avril 2021 à la Cour d’appel de Lomami, basée dans la ville de Kabinda.
Cette troisième audience sera consacrée à l’audition des témoins et certains renseignants dans ce dossier qui oppose le Ministère Public et les avocats de la République aux cadres éducationnels dont le directeur provincial de l’EPST, Kapenga Mbatshi.
Trois infractions sont retenues à leurs charges à savoir: le faux et usage de faux en écriture, l’extorsion et le détournement des deniers publics.
Pour les prévenus, la responsabilité de ces infractions est soit partagée ou soit inexistante.
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En réaction, la partie République représentée par le bâtonnier du barreau des avocats de Lomami Maurice Kanyama Mudishi, il n’y a aucun doute de l’existence de ces infractions à leurs charges d’une manière individuelle ou collective.
“En ce qui concerne certaines écoles déclarées viables et mécanisées sur rapport des prévenus envoyés au SECOPE national basé à Kinshasa, ont soit 10 élèves pour un établissement, soit sans bâtiments des classes c’est-à-dire elles n’existent que sur le listing de paie mais non opérationnelles”, a déclaré cet avocat à la presse locale.
Daniel Ilunga /L’INTERVIEW.CD
cet article a été publié le 8 avril 2021 21h04
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