Coronavirus au Sud-Kivu : Certains espaces fréquentés de Bunyakiri ne disposent pas de kits de protection, alerte la société civile locale

La société civile de Bunyakiri dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu encourage la population de continuer à observer les règles d’hygiène pour se protéger contre la coronavirus qui sévit dans la province.
Le président du noyau de cette structure citoyenne joint ce samedi 4 avril 2020 par L’INTERVIEW.CD, indique que malgré les conditions difficiles de la vie que mène les habitants de cette zone, les mesures prises par le chef de l’Etat Felix Tshisekedi sont suivies à la lettre par la population.
Didier Kitumaini cite par exemple la fermeture de toutes les écoles, églises, des réunions en masse suspendues ainsi que le déplacement sur moto qui a été réglementé avec un seul client, etc.
Cependant, le président de la société civile de Bunyakiri Didier Kitumaini fustige le fait que plusieurs endroits ne disposent pas jusqu’à maintenant des kits comme les lave-mains, pour la prévention contre cette pandémie, il cite notamment les postes de la police, et le bureau du chef de poste
« Malgré que c’est difficile, la population de Bunyakiri se force à respecter les mesures préventives comme c’était dit par le président de la République, mais il y a certains endroits fréquentés comme le poste de la police, le bureau du chef de poste où il n’y a pas encore des kits de lave-mains à part les structures sanitaires, le reste il y a pas encore des mesures de précautions », a-t-il expliqué.
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Didier Kitumaini ajoute que la situation actuelle cause de la psychose au sein de la population et a un impacte sur la vie économique de la population notamment les prix des denrées alimentaires et autres produits de premières nécessités qui ont galopé ainsi que le prix de transport, sur la moto qui est passé de 11 000 à 25 000 Fc pour un client.
A cet effet, il demande au gouvernement provincial et central de jouer correctement leur rôle en cette période pour protéger leurs assujettis non seulement cotre le coronavirus, mais aussi contre la famine qui constitue également une arme d’extermination des populations.
Pascal D. NGABOYEKA