Butembo/Journée ville morte: “ Certains manifestants avaient des armes blanches et à feu ” (Police)

Butembo/Journée ville morte: “ Certains manifestants avaient des armes blanches et à feu ” (Police)
L'INTERVIEW.CD/Photo Christopher MULAKIRWA

Plusieurs jeunes membres du Parlement Debout de Furu “PDF”, un groupe de pression œuvrant en ville de Butembo ont été dans la rue ce vendredi 22 novembre.

Ces derniers accompagnaient la journée ville morte qu’ils ont décrété pour exprimer leur compassion en vers les habitants de Beni, meurtris par les atrocités de guerre dont les auteurs restent les présumés ADF.

Au cours de cette manifestation de colère, la Police Nationale Congolaise “PNC” signale que certains manifestants étaient munis d’armes à feu et blanches, tout en se réservant d’avancer le nombre de cas d’arrestation, même si certaines sources sûres parlent d’une dizaine de manifestants interpellés aux côtés de plusieurs blessés.

Richard Mbambi Kingana, Commissaire Principal de la Police ville de Butembo explique que ses éléments ont été surpris par les coups de feu issus des manifestants.

“ Parmi les manifestants il y a eu deux coups de balle. Les coups de balle ne peuvent pas venir du ciel, naturellement ils ne peuvent que sortir des manifestants [ msi ce n’est pas de la Police, Ndlr]. Donc nous étions face non à des manifestants, mais à des groupes armés par exemple. Parce qu’on a pu récupérer plusieurs machettes entre les mains des manifestants. Que faisaient ces machettes entre les mains des manifestants? Elle sont venues renforcer la journée ville morte? Dans ce cas c’était une journée ville morte particulière ”, a affirmé le colonel Richard Mbambi Kingana.

Rappelons que les activités socio-économiques sont restées paralysées toute la journée de ce vendredi suite aux échauffourées survenues dans plusieurs parties de la ville particulièrement en cellule Furu, base du groupe de pression “PDF”.

Le “PDF” réclamait, en plus de compatir aux habitants de Beni, le départ de la MONUSCO qui reste inactive face aux massacres de Beni.

En plus ce groupe de pression veut voir les organismes internationaux tels que PAM, OCHA, OMS, CICR,…quitter la ville de Butembo, car selon ce mouvement, ces derniers profitent à l’insécurité qui prévaut en ville et territoire de Beni, dans le Nord-Kivu.

Christopher Mulakirwa